Andalousie
En cours de création
Voyage du 10 septembre au 3 otobre 2021

Coudoue, Seville, Sanlucar de Barremeda, Cadix, Gibraltar,Ronda, Antequara, Grenede, Desert de Tabernas, Mazzaron.
L'Andalousie
C’est la région du sud de l'Espagne, qui constitue une communauté autonome, regroupant les huit provinces d'Almería, Cadix, Cordoue, Grenade, Huelva, Jaén, Málaga et Séville.
Elle est située dans le Sud de la péninsule Ibérique, faisant face au Maroc et au nord-ouest de l'Algérie.
Elle est bordée au nord par l'Estrémadure et la communauté de Castille-La Manche, à l'est par la communauté autonome de Murcie, au sud par la mer Méditerranée, l'océan Atlantique et Gibraltar, et à l'ouest par le Portugal.
L'Andalousie est la deuxième plus grande communauté autonome d'Espagne et la plus peuplée
Séville étant la capitale.
Les musulmans envahirent l'Andalousie en 711 lorsque le conquérant berbère Tariq ibn Ziyad arriva par le détroit de Gibraltar.
Les Maures, c'est-à-dire le peuplement berbère arabisé, installés après la conquête se maintinrent dans le sud de la péninsule jusqu'en 1492, année où ils furent chassés de Grenade.
Le nom « Andalousie » est en réalité dérivé du mot arabe « Al Andalus » qui est la marque même de l’influence musulmane qu’a connue cette région du VIIIème au XVème siècle.
« Al-Andalus » dériverait du mot arabe Handalusia qui signifie « la région du soir, de l'occident »
Même si elle a connu un spectaculaire développement économique dans les années 1990 et 2000, l'Andalousie reste la seconde région la moins riche d'Espagne.
Elle a comme atout d'en être la région la plus peuplée et d'être très touristique avec plus de 7 millions de visiteurs chaque année.
Elle est devenue la troisième région d'Espagne pour les nouvelles technologies de l'information.
Mais malgré cela, les emplois restent peu qualifiés, la région reste très dépendante du tourisme et de la construction.
Éloignée des grands marchés européens, elle souffre aussi d'un manque de tissu industriel et d'investissements étrangers.
L’Andalousie est souvent choisit pour la beauté de sa géographie faite de contrastes entre mer et montagnes, soleil et neige, plaines et collines, etc.
Le climat andalou, qui nous offre plus de 300 jours d'ensoleillement par an ainsi que des températures tempérées et agréables, permet de profiter pleinement d'une vie chaleureuse et différente.
Dans le domaine de l'architecture, l'Andalousie se distingue par la présence de vestiges de l'époque d'Al-Ándalus.
Nombreux sont les châteaux et forteresses, les palais, les mosquées et les bains publics à être parvenus intacts ou plus ou moins remaniés jusqu'à nos jours, du fait de la présence prolongée des musulmans dans la région, qui ne fut conquise qu'entre 711 et 1492.
L'Andalousie est la patrie du flamenco, d'où il est originaire.
Cet art appartient au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO depuis 2011.
De nombreuses académies de danse et de chant flamenco existent en Andalousie, notamment à Séville, Grenade et Jerez.
C'est également la région d'origine du cheval de pure race espagnole, et un des hauts-lieux de la tauromachie.
Les arènes de la Real Maestranza de Séville et les Arènes des Califes de Cordoue sont deux places de première catégorie.
Qui plus est, une bonne part des élevages de toros bravos est implantée dans les provinces de Cadix, Huelva et Séville.
L'Andalousie est le théâtre d'un très grand nombre de fêtes tout au long de l'année.
Les fêtes religieuses les plus importantes sont la Semaine sainte et le pèlerinage d'El Rocío, à la Pentecôte, qui rassemble plusieurs centaines de milliers d'andalous.
Les ferias sont les fêtes profanes les plus courues, chaque ville et village en organise une, souvent à l'occasion des festivités liées au saint patron de la localité.
Les plus célèbres sont la Feria de Abril de Séville, la Feria de Nuestra Señora de la Salud de Cordoue et la Feria del Caballo de Jerez de la Frontera.
Le carnaval de Cadix attire également des touristes du monde entier.
Route pour l'Andalousie
Départ de Ferrieres en Brie à 4h du matin



Arret à Nanclares de la Oca en dessous de San Sébastian.
N 42° 49' 10.19''
O -2° 47' 53.97''
Parking gratuit à coté du centre sportif
Vidange eau grise et noire + plein d'eau gratuit aussi !!



Départ à 7h du matin, on a encore de la route !!
Plein fait à une station juste à coté du parking à 1,10 le L !!!!






Cordoue
Arrivé à Cordoue vers 17h30 , installation sur l'aire proche du centre historique.
Un peu en pente et des emplacements pas très longs mais il ni a personne donc pas grave si on dépasse !!
N 37° 52' 27.99''
O -4° 47' 11.79''
17,95 € pour 24h avec vidange possible + 2€ 100l d'eau et 2€ 1h d'électricité !!
C'est pas donné mais si bien placé que l'on s'installe.



Histoire de Cordoue.
Cordoue est une grande ville d'Espagne, chef-lieu de la province du même nom, à 440 kilomètres de Madrid, et à 130 de Séville, sur la rive droite du Guadalquivir.
La plupart des monuments anciens de Cordoue ont été détruits ou endommagés, surtout par le tremblement de terre de 1589.
Seules les fouilles entreprises au cours des dernières décennies peuvent en donner une idée.
On y remarque cependant la mosquée-cathédrale, magnifique monument de l'architecture mauresque, construit au VIIIème siècle par Abderrahman Ier, ainsi que la Plaza Mayor et un pont de 16 arches.
Cordoue a à peu près la forme d'un carré dont le côté méridional est bordé par fleuve.
Une enceinte d'épaisses murailles, datant des Maures, mais maintenant fort délabrée, l'enveloppe.
Jadis il y avait, dit-on, cent trente-deux tours, octogonales, carrées, cylindriques : la plupart ont disparu.
Il reste encore les treize portes qui donnaient accès dans la ville et dont quelques-unes sont remarquables, principalement la porte du Pont, qui fut exécutée, à ce que l'on croit, sur les plans de Herrera.
Le vieux pont qui se voit au-delà, date peut-être de l'époque romaine, mais a été reconstruit par les Arabes.
Il a seize arches et est défendu par une forteresse crénelée, la Carrahola.
A l'intérieur, la ville, principalement la partie élevée ou septentrionale, ne se compose que de ruelles tortueuses, ou la circulation est peu active, et de quelques carrefours irréguliers.
On y compte aussi dix-huit places, mais petites, sauf celle de la Constitution, qui est ornée de beaux édifices et entourée d'arcades.
On l'appelle aussi la Corredora, parce qu'elle servait autrefois pour les courses de taureaux et les joutes.
Plusieurs symboles représentent la ville de Cordoue.
En héraldique, un blason répandu figure un lion rampant de gueules, lampassé de même couleur, armé d'or et couronné du même métal, bordure composée de douze composants : neuf de gueules armé d'or, avec un château, couronné du même métal.
Comme timbre, une couronne royale.
La devise espagnole de la ville est « Casa de guerrera gente / Y de sabiduría clara fuente », ce qui signifie :
« Demeure d'une guerrière population / et de sagesse claire fontaine ».
L'écu représentant actuellement l'Ayuntamiento de Cordoue est de forme ronde et montre une vue de la ville avec le Guadalquivir, le pont romain, le moulin de la Albolafia, une muraille crénelée, la Puerta del Puente (Porte du pont), la mosquée-cathédrale et le minaret flanqué de palmiers.
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Comme nous sommes arrivé vers 17h30, on a décidé de faire un tour au marché Victoria, histoire de faire une balade après 2 jours de route et de se chercher à manger pour le soir.
Ce marché se situe aux portes du centre historique, installé dans un pavillon en fer forgé et en verre du XIXème siècle.
Un marché gastronomique qui est un lieu privilégié et inhabituel pour déguster des produits typique.
Une foule de petits stands bordés d'un comptoir de dégustation : charcuterie, poissonnerie, bar à vin et à bières, pâtisseries et jus de fruits frais.

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Au marché nous avons opté pour une cote de bœuf mariné grillé au barbecue !!
Un pur régal
Il faut savoir que l'aire est juste à coté du teatro de la Axerquia et nous avons eu droit à un concert de qui a débuté à 22h30 jusqu'à 0h30 !!!!
La nuit fut courte ;)

Nous sommes partit pour la journée dans Cordoue
Nous voulions visiter l'alcazar mais avec la crise sanitaire il fallait reserver en avance et il ni avait plus de place pour aujourd'hui et demain c'est fermé !
On a quand même fait le tour de ce magnifique palais et pris quelques renseignements !!
Il a servi de résidence aux rois catholiques mais fut également le siège du saint office pendant l’inquisition et reconverti en prison pendant quelques temps.
Quatre tours délimitent l’Alcazar.
La visite commence en montant dans l’une d’elles et ainsi accéder aux remparts pour bénéficier d’un panorama unique sur la ville.
Il faut ensuite redescendre pour visiter l’intérieur de l’Alcazar de Cordoue avec son salon des mosaïques, les bains royaux et le patio mauresque.
On peut ensuite profiter pleinement du clou de la visite, les magnifiques jardins de l’Alcazar.
De grandes allées bordées d’arbres et d’orangers avec en leur centre de très belles fontaines et bassins, la visite des jardins est vraiment relaxante et rafraichissante. L’occasion idéale de faire une petite pause à l’ombre et au calme.
Pour nous ce sera pour une prochaine fois du coup !!



Du coup balade le long des murailles et du fleuve le Guadalquivir pour rejoindre le pont Romain, La porte du pont et la Tore de la Calahorra
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Un autre monument à voir à Cordoue qui permet de réaliser de très beaux clichés de la vieille ville, notamment au coucher du soleil.
Erigé au Ier siècle avant JC, il fut l’unique pont de la ville pendant près de 20 siècles et le moyen d’accès principal à Cordoue.
Le pont relie les quartiers le Campo de la Verdad et le quartier de la Cathédrale.
Il est composé de seize arches et fut partie intégrante de la Via Augusta.
A l'une de ses extrémités se dresse la Tour de la Calahorra, porte fortifiée du xiie siècle.
Sur l'autre se tenait une ancienne porte romaine puis maure, remplacée à la Renaissance par l'actuelle Porte du Pont.
Au centre, se trouve un mémorial dédié à l'archange Raphaël datant de 1651.
Deux arches (la 14e et la 15e) sont d'origine.
Le pont est actuellement réservé aux piétons.
La traversée du pont vous conduira directement à la tour de la Calahorra.





La porte du pont est comme son nom l’indique, située juste en face du pont romain de Cordoue.
Elle a été construite au XVIème siècle sur le site d’anciennes portes romaine et maure.
C'etzit l'une des 2 portes de l'ancienne ville fortifiée, son aspect d'arc de triomphe date du XVIème siècle
Plutôt esthétique il faut dire!


A l’extrémité du pont romain, se trouve une tour défensive datant de l’époque musulmane : la tour de la Calahorra.
Cette dernière, déclarée monument historique artistique en 1931, après avoir servi d’école et de prison, abrite aujourd’hui le musée de Al-Andalus qui aborde le sujet de la cohabitation entre juifs, musulmans et chrétiens, un thème parfaitement d’actualité, elle fut restaurée en 1951.
La tour de la Calahorra est une porte fortifiée édifiée durant la deuxième moitié du XIIème siècle par les Almohades pour protéger le pont romain de Cordoue, elle était constituée initialement d'une porte en forme d'arc outrepassé brisé encadrée de deux tours carrées.
Cette porte fortifiée arrêta le roi Ferdinand III de Castille en 1236 et l'obligea à traverser le fleuve sur des radeaux pour reconquérir Cordoue.
La tour fut transformée en 1369 par Henri II de Castille, aux deux tours carrées existantes (situées le long du fleuve), il ajouta une troisième tour carrée et deux tours cylindriques, donnant ainsi à la tour de la Calahorra son allure actuelle.

Puis nous sommes allés visiter la mosquée - cathédrale ou Mezquita
Édifiée en l’an 785 par un émir musulman sur les ruines d’une église, elle a été agrandie et embellie sur plusieurs siècles et est aujourd’hui considéré comme l’un des plus beaux exemples d’art islamique en Espagne.
Suite à la conquête chrétienne, une cathédrale a même été érigée en son sein créant un singulier mélange architectural.
A l’intérieur vous pourrez admirer des colonnes et des arcades bicolores rouges et blanches à n’en plus finir et du plus bel effet grâce aux jeux de lumière. Pour un photographe, l’occasion rêvée d’y passer une heure ou deux à photographier les colonnes sous tous les angles.
On pénètre donc dans une foret de colonnes, avant la reconquista de la mosquée il y en avait 1000 et il en subsiste 854.
Il faut laisser jouer son regard et s’étonner de la multitude de sources de lumières et finalement s’abandonner à cette sensation d’infini qui habite l’édifice
La cour des orangers est l’accès principal à la Mezquita, c’était le lieu des ablutions rituelles, étape obligatoire pour se purifier avant d’entrer dans la salle de prières.
Le minaret surplombant la cour des orangers est en fait les 2 dernières de 2 moutures arabes, transformé au XVIème siècle et renforcé par les chrétiens au XVII ème siècle.
Le clocher actuel de style renaissance et surmontée d’une statue de San Rafael saint patron de la ville.
Partout en ville on peut voir de nombreux triunfos à San Rafael, colonne surmontée de la statue de l’archange. San Rafael est en effet le saint parton de la ville depuis qu’il aurait délivré Cordoue d’une épidémie de peste au XIIIème siècle. De ce fait on dit qu’il y a au moins un garçon prénommé Rafael dans chaque famille.

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Puis nous sommes allés manger
Nous avons tester le plat typique de Cordoue
Le salmorejo. C’est une soupe froide (et donc parfaitement adaptée pour les grosses chaleurs) à base de tomate, d’huile d’olive, de mie de pain, d’ail, de vinaigre sur laquelle on vient déposer de petits morceaux de jambon serrano et des œufs accompagnée de jambon et de fromage




Puis balade digestive pour voir la plus petite ruelle fleurie de Cordoue avec vue sur le clocher de la cathédrale
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Nous sommes également allés voir la synagogue de Cordoue.
Bien qu’étant de petite taille, la visite vaut le coup d’œil notamment pour les jolies décorations en stucs de la salle principale.
La Synagogue de Cordoue, de style mudéjar, est un temple juif hébreu joliment sculpté, situé dans une rue du quartier juif de la ville.
Elle est située derrière l’Hôpital de la Croix Rouge et à moins de 200 m de distance de la Mosquée Cathédrale.
C’est la seule synagogue existant en Andalousie et l’une des trois qui restent en Espagne de cette époque.
Les deux autres sont la Synagoga del Tránsito et celle de Santa María Blanca, toutes deux se trouvant à Tolède.
En comparaison avec les autres, la Synagogue de Cordoue a des petites dimensions.
Ce temple fut construit en 1315 par Ishaq Alarife Moheb, comme indique l’inscription hébraïque conservée à l’intérieur.
Elle n’a pas accès direct par la rue. Il faut donc y accèder par une petite cour.
Là, se trouve un bassin que l’on utilisait pour l’ablution des mains et des pieds.
A l’intérieur, sur le côté est, on y trouve quelques marches qui mènent à la « galerie des femmes ».
C’était là que se situaient les femmes pour assister à la prière.
Après l’expulsion des juifs en 1492, la synagogue fut transformée en un hôpital conçu pour guérir la rage.
Plus tard, en 1588, elle devint une Ermite sous le patronage de San Crispín et San Crispiniano, patron des cordonniers.
Une croix qui se trouve sur le mur ouest de la synagogue est, de nos jours, la preuve de cette foi chrétienne.
Au XIXème siècle, la Synagogue devient une école pour enfants.
On y découvre sa valeur artistique en 1885 et le 24 Janvier de cette année, la Synagogue de Cordoue est déclarée Bien d’Intérêt Culturel dans la catégorie de Monument National.
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Voici la plaza de las tendillas qui est une place très agréable et se prête très bien à une pause. Grâce à son parterre de jets d’eau et à sa fontaine vous pourrez aisément vous rafraîchir.
De nombreuses terrasses de cafés et de restaurants l’entourent pour prolonger ce petit moment de détente autour d’un verre et admirer les magnifiques façades d’immeubles qui la bordent.


Non loin de la plaza de las tendillas, n’hésitez pas à vous rendre au temple romain de Cordoue.
Situé devant la mairie, ce temple impressionne par ses dimensions.
Le site ne se visite pas, vous pourrez juste voir les colonnes de la rue mais puisque c’est sur le chemin entre les 2 places les plus connues de Cordoue, cela vaut bien un petit arrêt.
Au milieu du XXème siècle pendant la rénovation de la mairie, on a découvert les restes d’un temple romain, situé entre les rues Claudio Marcelo et Capitulares
Ce temple est de type hexastyle avec des colonnes d'ordre corinthien.
Il mesure 32 m x 16 m.
Sa construction commença sous l'empereur Claude (41-54) et se termina quarante ans plus tard sous Domitien.
Il était probablement destiné au culte impérial.
Il a subi quelques modifications au siècle suivant, sans doute en raison du déplacement du forum. Le temple est entièrement construit en marbre.


Notre chemin nous a conduit ensuite tout droit jusqu’à la place la plus connue de Cordoue : la plaza de la Corredera.
Sa forme rectangulaire et ses arcades rappelle les « plaza mayor » de Castille mais c’est en réalité la seule place à présenter de telles caractéristiques en Andalousie.
Pendant des siècles, elle a été un lieu de rassemblement pour les fêtes, les marchés, les corridas et même le théâtre d’exécutions.
Aujourd’hui c’est surtout le lieu idéal pour profiter d’un verre ou d’un déjeuner en terrasse.
Vous y trouverez également un marché pour vos emplettes de produits frais.


Encore quelques photos des rues de Cordoue
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Séville
Quatrième ville du pays, Capitale de l’Andalousie, la province de Séville est aussi la plus grande de la communauté autonome.
Elle est entourée, au sud, par les provinces de Malaga et de Cadix, à l’ouest par celle de Huelva, au nord par celle de Badajoz et à l’est par celle de Cordoue.
Entre les contreforts de la Sierra Morena au nord et de la Sierra Sur coule le Guadalquivir, jadis appelé Baetis, irrigant une vallée riche et fertile, en aval à 70 Km de la mer
C’est une ville au passé prestigieux, dotée d'un patrimoine artistique d’une grande richesse, ce qui en fait une des destinations touristiques les plus prisées d’Europe.
Ses monuments, les nombreux artistes qui y sont nés ou y ont œuvré, son histoire glorieuse, ses fêtes traditionnelles, mais aussi son climat, contribuent à sa renommée.
Séville est une ville emblématique à la renommée universelle, arabe, juive et romaine, avec son fleuve et son port fluvial, destination privilégiée du commerce des Indes occidentales. Ses manifestations artistiques et folkloriques en font une destination touristique privilégiée.
Séville fait partie de ces villes qui marquent. Nombreux sont les visiteurs qui s’accordent à dire que c’est une ville spéciale.
C'est sûrement la magnificence de ses monuments qui lui vaut cette réputation ou encore le charme de ses quartiers populaires, comme Triana.
Ou bien le parfum de jasmin qui envahit ses places, la guitare espagnole qui résonne dans ses rues. D’autres pensent que c’est à cause de ses fêtes traditionnelles et de ses tapas.
Cité phare de l’histoire espagnole, où les cultures chrétienne et musulmane ont vécu une stimulante cohabitation, Séville étale fièrement ses monuments le long du Guadalquivir.
Bien sûr, il faut les visiter, mais il faut aussi flâner dans les quartiers populaires, arpenter les rues bordées de bâtisses colorées aux toits envahis d’herbes folles qui fleurissent au printemps, pousser les portes des patios couverts d’azulejos, s’enfoncer dans les jardins luxuriants qui parsèment la ville, aller à la rencontre des habitants, qui se révèlent étonnamment cordiaux.
Séville, un choc architectural bien sûr, un coup de cœur avant tout.
On comprend qu’elle ait inspiré tant d’artistes.
Arrivé à Seville le Lundi 13 septembre 2021.
Juste avant d’arriver sur l’aire, on a fait un arrêt à Aldi pour faire un petit ravitaillement en boisson et épicerie.
Pour se poser on a choisit une aire de camping-car à Gelves sur le port bien sympa calme et propre.
N 37° 20’ 28.04’’
O -6° 1’ 24.94’’
Arrêt de bus à 100 m, prix du bus n °140 ou 141 pour le centre de Seville 1,35 euros allé par personne.
Petit conseil le 141 arrive à la gare routiere qui est de l'autre cote du fleuve donc moins pratique sauf pour faire le quatier de Triana




Le temps est orageux mais qu’a cela ne tienne, on fille sur Séville à 14H pour avoir des renseignements à l’office du tourisme et faire quelques repérages.
Petites balades dans les rues, on découvre la tore del Oro, une réplique d’une des caravelles qui ont servi à Christophe Colomb pour découvrir l’Amérique, les arènes, la cathédrale, l’Alcazar et le casino de l’exposicion (centre culturel)
Mais surtout nous avons poussée jusqu’à la place d’Espagne
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La plus célèbre place de Séville.
C’est une jolie place du centre de Séville.
La Plaza de España (place d’Espagne) à Séville est à elle seule un véritable petit bijou.
Elle forme un demi-cercle de 200 m de diamètre dans lequel s’élevèrent les installations de l’exposition hispano-américaine qui se tint en 1929.
Les 48 bans d’azulejos de la place d’Espagne font voyager le visiteur à travers la péninsule ibérique et dans l’histoire du pays.
Les dimensions de cette esplanade aménagée au XXème siècle afin de refléter les styles architecturaux de la ville sont vraiment impressionnantes.
Agrémentée d’un canal, de fontaines et de pavillons ombragés, la Plaza de España vous semblera peut-être étrangement familière, effectivement elle apparait dans plusieurs films.
Gracieux et élégant, les pavillons ont été construit avec des matériaux nobles (brique, azulejos et pierre). Tout fut construit pour durer.
Les 48 bancs d’azulejos de Triana représentant les différentes province espagnoles ainsi que 4 élégants ponts enjambant des bassins t qui symbolisent les 4 royaume de la couronne d’Espagne (Castille, Aragon, Léon et Navara)
À la suite d'une restauration complète effectuée en 2010, on peut y voir une foule de détails, notamment des éléments et des lampes en céramique aux décors complexes.
Les spectacles organisés en été assurent l’animation.
Nous avons eu le droit à des danseuses de Flamenco, le Flamenco est un genre musical et une danse datant du XVIII ème siècle, créé par le peuple Andalou sur la base d’un folklore populaire issu de divers cultures qui s’épanouiront au long des siècles.
Le flamenco a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2010
Puis nous sommes rentrés se reposer un peu car on avait la route plus les visites dans le pâté !!!

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Après une nuit sur la pluie, nous voila partit pour notre deuxième journée à Séville
Nous avons commencé par la cathédrale
Entrée à 11 euros par personne avec la tour Giralda
Bâtie au XVIe siècle, la cathédrale de Séville reste la plus grande cathédrale gothique du monde.
À l’intérieur, l’élévation des voûtes procure le sentiment d’être petit et insignifiant.
La cathédrale renferme de nombreuses représentations religieuses, notamment quelques reliefs impressionnants illustrant la vie de Jésus.
A l’intérieur se trouve le mausolée de Christophe Colomb, le tombeau est porté par 4 chevaliers au visage d’albâtre représentant les 4 royaumes d’Espagne.
Christophe Colomb est le seul défunt qui ait 2 tombeaux, un à Séville et l’autre à Saint Domingue
Une cathédrale gothique au plan carré ?
La cathédrale de Séville est la plus grande cathédrale gothique au monde, néanmoins, son plan n’a pas la forme de croix latine typique de ce type de temple.
Il est carré, la raison, c’est qu’elle a été construite sur l’ancienne grande mosquée de la ville, en s’adaptant à la structure existante.
Le minaret arabe a donc laissé place au clocher de l’édifice, la Giralda, qui avec ses près de cent mètres de haut fut à l’époque la plus haute tour du monde.
La cour des orangers et la porte du Pardon proviennent également de la mosquée.
La cathédrale « respire »
Chaque jour, les changements de température provoquent une dilatation de plusieurs centimètres des voûtes de l’édifice.
Le matin, elles montent en raison de la chaleur et, en fin de journée, elles redescendent en effectuant un mouvement similaire à la respiration.
C’est en 2006 que le phénomène a été découvert grâce à des capteurs placés lors de travaux de restauration.
Cette « flexibilité », loin de ce que l’on pourrait croire, est un avantage qui rend la cathédrale plus sûre, puisque son architecture compte sur une marge de mouvement en cas de catastrophe.
Colonnes protectrices :
Avez-vous remarqué que la cathédrale est entourée de colonnes enchaînées ?
Elles servaient à marquer les limites de la juridiction civile et ecclésiastique au XVIe siècle : le « droit d’asile » ou de « récollection », qui empêchait les huissiers d’entrer dans les lieux sacrés pour arrêter les gens, était une ressource souvent utilisée pour échapper à la justice ordinaire.
Les colonnes les plus anciennes sont situées entre la Giralda et la porte de San Miguel.
La plupart sont d’origine romaine et ont été apportées d’Itálica pour être réutilisées dans la cathédrale.
Après avoir exploré l’édifice, rendez-vous dans le clocher pour profiter de superbes vues sur le centre historique.
La Giralda et ses « répliques »
Saviez-vous que la Giralda n’a pas d’escaliers mais des rampes ?
Il s’agit de 35 rampes assez larges qui permettaient au sultan de les monter à cheval pour contempler la vue.
C’était autrefois le minaret de la Grande Mosqué et un des bâtiments les plus haut du monde
Un clocher baroque la surmonte, ajouté par les catholiquesafin de rappeler qu’il s’agissait de la maison de Dieu et non plus celle d’Allah
La beauté architecturale de la Giralda a fasciné tant de monde qu’il est possible de trouver des « répliques » dans d’autres endroits en Espagne et dans le monde.
Parmi les plus réussies, citons celle de Kansas City, dans un centre commercial ; celle du village de L’Arboç del Penedés (Tarragone) et celle appelée Giraldilla, dans l’église San Pedro de Carmona (Séville).
Il y a même eu une « copie » au Madison Square Garden de New York entre 1890 et 1925.



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Après cette merveilleuse visite nous avons décidé de nous restaurer
Petit resto derrière la cathédrale le Pelayo !!
Un régal et pour pas cher !!!
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Ensuite petit tour dans les rues pour aller au palacio de las Buenas
Nous sommes passé par la palaza Santa Cruz où trône une croix en fer forgé datant de 1692


Puis visite de la plaza Delos Efinadores où se trouve une statue de Don Juan

Déambulation dans les ruelles
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Nous voila arrivé au palacio de las Duenas
Superbe palais du XV èmle siècle, c'est un des joyaux de la ville qui appartient depuis 1612 à la maison d'Albe .
On rentre dans un palais vivant et habité et on rentre dans l'intimité de la duchesse d'Albe.
La façade dégouline littéralement de bougainvilliers, les écuries sont encore en fonction notamment lors de la féria.
Plusieurs patios plus beaux les uns que les autres s'enchainent.
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Ensuite nous sommes allés voir le fameux Metropole Parasol.
Le Metropol Parasol est un monument moderne en bois qui contraste fortement avec le centre historique de Séville.
Conçu comme une série de cabanes dans les arbres en forme de champignons géants sur lesquels les visiteurs peuvent marcher, il permet de profiter de jolies vues sur la ville, surtout la nuit.
Les travaux débutèrent le 26 juin 2005, pour un coût estimé de 33 millions d'euros.
Après de nombreuses difficultés techniques et financières, elle put être inaugurée le 27 mars 2011.
Son coût (le triple du devis), les problèmes techniques majeurs rencontrés, son emplacement et son aspect soulevèrent une importante polémique durant sa construction.
À une hauteur de 30 mètres, vous vous sentirez toujours proche de la ville.
Vous pourrez ensuite descendre au sous-sol pour admirer des vestiges romains et mauresques découverts pendant la construction du site et faire le tour d’un charmant petit marché de produits frais.
Le monument se situe dans le quartier de Regina, un secteur abondant de bars à tapas et de restaurants à la mode.



Après plus de 11km dans la journée nous rentrons nous reposer un peu pour pouvoir réattaquer demain !!!
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Nous voila repartit pour une deuxième journée complète à Séville
Nous avons commencé par l'Alcazar et ses jardin.
Véritable chef-d’œuvre mudéjar, inscrit depuis 1987 au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO comme sa voisine la cathédrale, l’Alcázar de Séville est considéré par certains comme le meilleur modèle de l’architecture mudéjar de toute la péninsule Ibérique.
Pas la peine d’être monarque pour s’y présenter.
Commencés en 913, sous le califat cordouan d’Abderrahmán III an-Násir, les travaux ont d’abord donné naissance à une forteresse mauresque.
Puis au fil du temps, l’Alcázar de Séville connut différents agrandissements qui lui conférèrent un aspect si atypique mêlant des techniques et des styles architecturaux divers.
Au XIIIème siècle, avec la conquête de la ville par les chrétiens, un palais gothique est ajouté.
Au XIVème siècle, c’est la célèbre salle des ambassadeurs qui fut le témoin du mariage de Charles Quint et Isabelle du Portugal qui est construite.
De 1823 jusqu’en 1931, l’Alcázar devint la résidence officielle de la monarchie espagnole.
Aujourd’hui encore un étage est utilisé par a famille royale, le reste du palais a été réclamé par le politicien Indalecio Prieto pour être géré indépendamment par les citoyens.
Ses plafonds à coffrages, ses arches ornementées et ses jardins éblouissants reflètent une opulence qui n’est que légèrement entamée par la foule de curieux. I
l est parfois nécessaire de faire la queue pendant des heures pour entrer, à moins de réserver une visite guidée à l’avance, ce que vous ne regretterez pas.
Nous avons de la chance peu d'attente pour nous.
Entrée à 13,5 euros par personne.
L'un des sites touristiques du palais Alcazar est le Patio de las Doncellas.
Dans le "patio des vierges", un étang allongé est entouré de jardins encastrés et d'une galerie avec des voûtes dentelées avec accès aux salles de réception.
Le Salón de Embajadores (Salle des ambassadeurs) est impressionnant également, avec une splendide coupole en bois de cèdre travaillé.
Un autre bâtiment historique est la Casa de Contratación.
Dans la 'Casa de Contratación' datant de 1503, le roi Ferdinand et la reine Isabelle recevaient entre autres l'explorateur Christophe Colomb.
Tout le commerce espagnol avec le Nouveau Monde était administré ici et elle abritait aussi une école de navigation dirigée par Vespucci.

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Les jardins de l'Alcazar s'étendent sur 7 hectares et constituent un mélange harmonieux d'influences mudéjares et européennes.
Ils renferment de nombreuses mosaïques, un labyrinthe au tracé géométriques, un jardin à l'anglaise et de magnifiques fontaines.
Les jardins les plus anciens sont les plus proches du palais et remontent pour l'essentiel à la Renaissance, même si certains conservent un dessin arabo-andalous.
Ce sont des jardins quadrangulaires, qui sont divisés en 4 parties elles-mêmes quadrangulaires par des allées ou bien par des petits canaux.
Il s'agit de l'évocation du Paradis et de ses 4 fleuves qui trouvent leur source dans la fontaine centrale.
Se promener dans les jardins de l’Alcazar peut être l’une des expériences les plus inoubliables de la visite.
Ils sont disposés en terrasses agrémentées d’une végétation verdoyante, d’une multitude d’orangers et de palmiers ainsi que de fontaines et de pavillons où l’on respire de la fraîcheur et du calme ; un endroit où se reposer et se détendre à l'abri de la chaleur qui imprègne la ville.
Les jardins du Prince, avec la fontaine de Neptune et les jardins de l'Orangeraie, avec la fontaine du Lion et le pavillon de Charles Quint, où mourut le roi Ferdinand III, sont dignes de mention.
Le reste des jardins sont plus modernes et on peut y trouver l’écusson et le nom du roi Alphonse XIII.

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Ensuite nos avons décidé de traverser le Guadalquivir pour nous rendre dans la quartier de Triana.
On peut se rendre dans le quartier de Triana en traversant le Puente de Triana (il s’agit du plus vieux pont en fer en Espagne) qui se nomme aussi Puente de Isabel II.

Le quartier de Triana est l'un des principaux centres de la culture sévillane.
Lieu de naissance de chanteurs, danseurs, artistes et artisans, Triana est un quartier de potiers qui sont concentrés dans les environs de la Plaza del Altozano, à côté du Pont de Triana et d'ouvriers.
Les origines du quartier remontent à l'époque où les légions romaines y établirent leur campement.
Les Almohades construisirent un pont rudimentaire qui le reliera à la ville et qui sera plus tard remplacé par le célèbre Pont de Triana.
Avec une grande tradition maritime qui l'a conduit à former les marins partant pour les Amériques, Triana a toujours vécu face au fleuve, sa source de richesse et de croissance.
Cependant, c'est aussi le fleuve qui lui a fait passer des moments difficiles en raison de grandes crues qui ont provoqué de nombreuses inondations dans la région.
L’une des meilleures façons d’avoir un premier contact avec le quartier est de faire une visite matinale du marché et de se promener au milieu de ses étals de fruits, viandes et légumes et stand de tapas.
Nous avons donc pris un encas dans ce marché couvert installé en contre bas du pont.
Les différents étals spécialisés aux enseignes en céramiques s'organisent autour de puits vitré donnant sur les ruines du Castillo San Jorge
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Ensuite nous sommes allés visiter le Castillo San Jorge dont il ne subsiste que les fondations.
De 1481 à 1785 il fut le siège de m'inquisition espagnole.
C'est dans ses caves que l'on torturait au nom de Dieu !!!


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Puis nous nous sommes dirigé vers le Centro Céramica Triana
Triana était le berceau de la céramique sévillane, c'est donc la que se trouve un petit musée installé dans une ancienne fabrique.

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Retour au camping-car car on a encore bien marché !!!!
Notre séjour à Séville s'achève sur c'est belle image
Demain départ pour Sanlucar de Barrameda au bord de la mer pour du repos !!!
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Sanlucar de Barrameda
Sanlúcar de Barrameda se trouve dans la “zone d’élevage” du vin de Jerez (Xérèx).
Le vin typique de cette ville est la Manzanilla.
Il s’agit de l’un des vins qui mieux représentent le Jerez.
Cependant, en plus de la manzanilla, à Sanlúcar se produisent d’autres vins tels que Amontillados, Olorosos, Palos Cortados, Moscateles, Creams, Brandies and Ponches.
C'est de la que le 30 mai 1498, Christophe Colomb appareilla pour son 3ème voyage vers l'Amérique
C'est aussi de la que partit Fernand de Magellan en septembre 1519,pour effectuer le 1er tour du monde de l'histoire
Arrivé à Sanlucar de Barrameda le Jeudi16 septembre 2021.
Aire de camping -car très agréable, beau emplacement
N 36° 45' 42.47''
O 6° 23' 44.62''
10 euros l'emplacement en septembre avec accès vidange grise et noire et eau potable.
3 euros l'électricité (700W).
Machine à laver à 3 euros, douche 1 euro les 6 mn.
Plage à 50m !!!!

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L'après- midi on a pris les vélos est on est partit vers la ville pour voir les plages et faire quelques courses
Piste cyclable du début à la fin !!
10km allé / retour
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Superbe couché de soleil à 50m du camping-car ,à marée basse !!
Le TOP !!

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Chipiona en partant à velo de Sanlucar de Barrameda
L'origine de cette ville date de 140 avant J.C., l'année que les Romains construisirent un phare appelé Coepionis Turris pour éviter que les bateaux qui navigaient vers le Guadalquivir n'échouent le long de ses côtes.
C'est autour de ce phare que la population s'installa pour former l'actuelle Chipiona.
Après la domination Musulmane, la ville fut conquise par Ferdinand III.
Ensuite elle devint partie du domaine de la famille Alonso Pérez de Guzmán et au XIVème siècle de celui de la Casa de Arcos.
Le tremblement de terre de Lisbonne en 1755 provoqua beaucoup de dégâts dans la ville.
A partir du XIXème siècle, l'aristocratie Andalouse, suivant l'exemple du Duc de Montpensier, choisit Chipiona pour y passer les vacances estivales.
De nos jours c'est un beau centre touristique avec de longues plages de sable fin.
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D'abord petit port de pèche au bord de l'atlantique Chipiona est devenu aujourd'hui une des principales destinations touristiques de la Costa de la Luz, en grande partie grâce à ses splendides plages de sables fins et un climat agréable.
15km allé/retour en longeant la mer sur une piste cyclable.
On est arrivé par le phare qui est une tour en pierre haute de 63m avec galerie et lanterne.
C'est le plus grand phare d'Espagne et l'un des 20 plus haut phares traditionnels du monde.
Il est situé à 6km de l'embouchure de Guadalquivir et sert de feu d'atterrage pour Séville.
Ensuite on a longé la plage jusqu'au sanctuaire qui était fermé
Imposante église catholique d'architecture gothique construite en 1906 avec le littoral en arrière plan
Imposante et magnifique.


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Et bien-sur le soir nouveau couché de soleil !!!

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Cadix
Aujourd'hui, Cadix est connue pour sa longue et influente histoire.
C'est l'une des plus anciennes villes d'Europe de l'Ouest avec des vestiges archéologiques remontant à plus de 3100 ans fondée sous le nom de Gadès en 1104 av. J.-C. par les Phéniciens.
Cadix se situe à environ 30 kilomètres au sud-sud-est de l'embouchure du Guadalquivir.
Cadix est bâtie sur un rocher relié au continent par une chaussée étroite et au bord d'une baie ouvrant sur l'océan Atlantique.
En 2011, la ville comptait 124 892 habitants.
Cadix est l'unique ville (importante) du golfe de Cadix dont la population diminue depuis quelques années en raison d'une forte émigration. Il
Cadix est une ville portuaire réputée tant pour la pêche que pour son chantier naval.
L'université de Cadix est ainsi spécialisée dans les sciences de la mer et la construction navale. Aujourd'hui, Cadix et sa baie constituent un important pôle touristique.
Avec ses trois parcs naturels, ses montagnes et ses nombreuses plages, Cadix est le paradis de ceux qui aiment vivre au grand air.
Ils peuvent randonner, surfer, et parfois même admirer les côtes africaines depuis les criques de Los Lances ou Valdevaqueros, à une heure de Gibraltar.
Cadix a beau être une petite ville portuaire, elle n’en livre pas moins un riche patrimoine et une vieille ville pleine de charme.
Vous pourrez ainsi vous promener en bord de mer à la découverte de splendides cathédrales et profiter de vues imprenables depuis leurs clochers ou bien explorer les jardins publics et les châteaux insulaires de la ville et vous offrir un instant de détente et de quiétude.
Petite et essentiellement plane, Cadix se visite agréablement à pied.
Elle offre par ailleurs une magnifique plage idéale pour se baigner ou prendre le soleil, ainsi que des opportunités de soirée variées.
Nous avons des amis qui nous ont rejoint en voiture pour passer la journée à Cadix et dormir avec nous au camping-car !!
Nous voila donc partit pour Cadix en fiat 500 ca change de gabarit !!!

La vaste Plaza de San Juan de Dios est une jolie place bordée de hauts palmiers.
Ornée d'une statue monumentale et d’une fontaine, elle est dominée par la magnifique tour d'horloge de la Casa Consistorial, ou hôtel de ville.
Il s’agit d’un endroit agréable pour se détendre et observer les passants, tranquillement assis sur les marches au pied de la statue ou installé à la terrasse d’un café afin d’échapper à la chaleur des journées espagnoles.




Située à proximité du littoral sud de la ville, la magnifique cathédrale baroque et néoclassique de Cadix domine un parvis pittoresque.
Tout autour de cette place, vous trouverez des bars à tapas, des glaciers et des terrasses de cafés avec vue sur l’imposant monument.
En accédant à son clocher, la Torre de Poniente, vous jouirez de vues spectaculaires sur la ville d'un côté et sur les eaux bleues de la baie de Cadix de l’autre (malheureusement fermé quand nous y sommes allés).
Sa construction dura 116 ans, ce qui explique la diversité des styles que l’on peut y apprécier.
Commencée dans un style baroque, elle possède des éléments de facture néoclassique.
L’intérieur abrite toujours des sculptures de l’ancienne cathédrale.
Les tours et la sacristie, qui sont les parties les plus récentes, datent du XIXème siècle.
Les voûtes du maître-autel et les stalles du coro – même si ces dernières ne proviennent pas de la cathédrale – méritent une mention particulière.
On peut y admirer de superbes images baroques.
A l’intérieur, nous trouvons un plan en forme de croix latine, divisé en trois nefs et avec un déambulatoire pentagonal.
Il comporte des rangées de colonnes corinthiennes qui soutiennent des voûtes, à l’exception de la finition en dôme du déambulatoire.
L’autel est surélevé, et sous celui-ci se trouve la crypte qui fut la première enceinte construite dans la cathédrale.
Les chapelles se répètent autour des nefs de la cathédrale, et l’on remarque celle de Saint-Sébastien avec la sculpture de Luisa Roldán, ainsi que celle des patrons de Cadix, San Servando et San Germán.
Sa crypte abrite également la tombe du grand Manuel de Falla.
Dans le chœur, nous trouvons deux grands orgues de grande valeur.
L’édifice est recouvert d’une coupole aux tuiles dorées qui lui confère un aspect impressionnant.
Chaque jour rongé un peu plus par le sel, l'humidité et le temps, ca lui donne un charme particulier.

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Après cette belle visite, une petite bière s'impose !!!
Et oui il fait chaud sur cette magnifique place

Ensuite nous sommes partit vers le mercado
Le Mercado Central (marché central) de Cadix constitue une escale divertissante proposant un large éventail de produits frais locaux, fruits de mer, charcuterie, fruits et légumes colorés ou encore épices.
Les arcades de ce marché qui se tient en lieu et place d'un ancien jardin abritent divers étals.
Nombre d’entre eux proposent du fromage, des boissons et des en-cas locaux tels que le chicharrón, un plat croustillant à base de porc, à déguster au soleil sur des petites tables installées à l’extérieur.
Le projet du Marché central de Cadix a été l'œuvre de Torcuato Bejumeda, qui a proposé une place quadrilatérale de style néoclassique entourée par le portique dorique, situé sur le terrain du couvent Descalzos, aujourd'hui Plaza de la Libertad, exproprié dans les années 1830.
L'historique marché situé sur la Plaza de la Libertad a été inauguré en 1838 et les rénovations ont commencé en un peu plus d'un siècle.
En 1928, une restructuration du complexe a été réalisée, promue par le maire Ramón de Carranza, grâce à laquelle le pavillon qui occupait l'espace central a été construit.
En octobre 2009, le Marché Central a rouvert ses portes après trois ans d'importants travaux de rénovation.
Le marché, après la réforme, qui a conservé la conception originale du complexe, compte 57 étals de fruits et légumes, 54 pour les poissons, crustacés et mollusques, 44 pour les viandes, 7 pour les produits surgelés, 4 pour le pain et les pâtisseries, 1 pour les olives . , 1 pour les sacs et papiers, 1 pour le matériel de pêche et une cafétéria au rez-de-chaussée.
De plus, chaque jour de la semaine est organisé le Coin Gastronomique, un lieu où il est possible de déguster les produits typiques de La Gaditana, la cuisine nationale et internationale.
On espèrait y manger mais nous etions samedi et toutes les tables etaient pleines !!!
Nous sommes donc partit dans une rue adjacente pour trouver un petit resto !!







Après cet excellent repas petite marche digestive pour visiter le parc Genovés
La zone où se trouve le plus grand espace vert du centre historique a été exclue de la croissance urbaine que la ville a connue au cours du XVIIIème siècle, en raison de sa servitude militaire.
À cette époque, il était déjà utilisé comme lieu de loisirs et était connu sous le nom de Paseo del Perejil, en raison de sa végétation clairsemée et pauvre.
Au milieu du XIXème siècle, une longue avenue bordée d'arbres a été créée, connue sous le nom de las Delicias, qui a abouti à un jardin et plus tard, en 1892, le maire Eduardo Genovés a commandé le remodelage final, consolidant son aspect romantique et la disposition pourtant présente.
Le parc a une forme trapézoïdale, il borde l'hôtel Atlántico, le Paseo de Santa Bárbara, l'avenue Duque de Nájera et la Calle González Tablas, où se trouve l'entrée principale.
La porte, située de ce côté, permet un accès direct à une grande avenue centrale, divisée en trois rues par une double rangée de parterres symétriques.
Le parc conserve des espèces intéressantes d'origines différentes, qui le transforment en un véritable jardin botanique et abrite une série de petits monuments, parmi lesquels se distinguent ceux réalisés en l'honneur de José Celestino Mutis et José María Permán, ainsi que la célèbre fontaine « les Niños de Paraguas ». (Enfants parapluie)
L'un des endroits les plus importants du parc est La Gruta, un lac avec une cascade où cohabitent différentes espèces d'oiseaux.
Il est possible de nourrir les canards au bord de ses étangs ornés de cascades artificielles, et une petite aire de jeux entourée de bancs installés à l’ombre permettent aux parents de décompresser tout en surveillant les enfants.

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Puis nous avons longé l'océan jusqu'au Castillo de Santa Catalina
Après le pillage anglo-néerlandais de la ville en 1596, le roi Felipe II envoya l'ingénieur Cristóbal de Rojas à Cadix pour réaliser un projet de défense.
Rojas considérait que l'intervention la plus immédiate était de construire une fortification dans la baie de Santa Catalina, pour défendre, de cette manière, l'un des fronts les plus vulnérables des frontières maritimes.
Le château représente un exemple important de l'architecture militaire de l'ère moderne et a survécu jusqu'à ce jour sans changements majeurs.
Elle a un plan étoilé avec deux façades bien définies : l'une formée de bastions triangulaires qui reposent sur la plage et l'autre ouverte vers la ville, où se trouve la seule porte de l'enceinte, protégée par deux bastions et un fossé, qui régulait le niveau de l'eau dans les écluses.
Un pont d'accès à la porte simple, protégé par un corps de garde supérieur, sous lequel se trouve une plaque commémorative commémorant l'achèvement des travaux, sous le règne de Felipe II.
A l'intérieur, les différents pavillons s'organisent autour d'une place d'armes, à arcades sur les deux façades, tandis que sur le troisième se trouve la chapelle Santa Catalina, construite en 1693.
Aujourd'hui, cette forteresse a été transformée en un grand espace culturel et de loisirs polyvalent, qui comprend des salles d'expositions temporaires, des ateliers pédagogiques pour les étudiants, des ateliers d'art et d'artisanat, en plus, sur la Plaza de las Armas del Castello, des concerts sont organisés et des activités estivales . .

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En continuant de longé l'océan on arrive sur la playa de la Caleta
La plage de La Caletta est l’unique plage dans la vieille ville de Cadix (les autres sont vers le sud au niveau du centre balnéaire) et l’une des plus fréquentées.
Son cadre pittoresque entre les deux châteaux de Cadix (San Sebastian sur la gauche avec son phare et Santa Catalina sur la droite) et son centre thermal au centre de la plage (bâtiment blanc) lui donnent une certaine authenticité.
Son sable est fin et agréable.
L’ambiance y est très cosmopolitaine.
Sur le côté gauche, on peut rejoindre le château de San Sebastian par une digue avec plusieurs accès à de petites criques et rochers (certains y viennent pour pêcher à marée basse).
La plage est assez bien protégée, c’est l’une des moins agitées du secteur.
La plage est surveillée et dispose sur la droite d’un centre nautique et d’un petit restaurant. L’accès est aménagé pour les personnes à mobilité réduite.
La Playa de La Caleta est une étendue de 300 mètres de sable doré bordée par le club nautique Club Marítimo Gaditano La Caleta et la chaussée qui permet d’accéder au château de San Sebastián.
S’il s’agit en journée d’un endroit idéal pour prendre le soleil et faire quelques brasses, le soir venu, vous pouvez admirer de fantastiques couchers de soleil en sirotant un cocktail ou une bière dans les excellents bars des environs.

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Au bout de cette belle plage se trouve le castillo San Sebastien et son phare.
Ce château se trouve sur un îlot rocheux situé à la pointe ouest de Cadix, au bout de la plage de La Caleta.
Il est relié à la ville par une charmante chaussée de pierre et de béton, baptisée Paseo Fernando Quiñones.
Ce chemin constitue l’une des plus belles promenades de Cadix, bordée par les eaux bleues de la baie de Cadix des deux côtés.
Le château de San Sebastián, qui comporte également un phare du XXème siècle, accueille parfois des concerts et des spectacles culturels.
Le site peut être fermé sans préavis lors des rénovations régulières et c'était me cas ce jour!!
En 1457, un navire vénitien arriva sur la côte de Cadix dont les passagers étaient atteints de la peste.
Ils n’ont pas pu accéder à la plage et sont restés sur l’îlot où, à partir des restes d’un phare musulman, ils ont construit une chapelle consacré à Saint-Sébastien.
Elle n’a pas subi beaucoup de modifications, si ce n’est qu’en 1613, une tour de guet a été construite avec une double fonction: défensive et de signalisation pour les marins.
La construction de la structure défensive actuelle a commencé au XVIIIème siècle.
Cadix était une enclave qui gagnait en puissance et par laquelle arrivaient les richesses, l a donc été décidé de renforcer la sécurité.
Pour ce faire, des travaux ont été effectués pour installer un fossé périphérique, permettant l’accès uniquement par des ponts-levis, et un mur recouvrant toutes les parties non protégées par la roche naturelle.
À chaque fois, des éléments défensifs supplémentaires ont été ajoutés, de sorte que nous ne En 1739, le château contrôlait la zone sud de la ville et l’entrée des navires par La Caleta, avec 17 canons à cet effet.
Au fil du temps, il a commencé à perdre son ancienne fonction jusqu’à l’arrivée du XIXe siècle où il a été restauré pour devenir une prison.
En 1860, une fortification beaucoup plus solide et résistante a été construite avec des batteries en casemate faisant office de digue.
Les dernières modifications remontent à 1908, lorsque Rafael de la Cerda a conçu, sur la base de l’ancien phare médiéval, une structure de grue qui devait servir à nouveau de phare.
En 1985, il a été déclaré Bien d’intérêt culturel et sert aujourd’hui d’espace d’exposition ou de lieu de loisirs.pouvons pas savoir quand les réformes ont été achevées.

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Encore une journée bien remplie et merveilleuse!!!

Aujourd'hui dimanche matin tranquille sur l'aire et après départ vers Gibraltar pour une visite e lundi ca le dimanche tout est fermé
Gibraltar

Gibraltar est un territoire britannique d'outre-mer, situé au sud de la péninsule Ibérique, en bordure du détroit de Gibraltar qui relie la Méditerranée à l'océan Atlantique.
Le détroit de Gibraltar est un bras de mer séparant l'Europe de l'Afrique.
Il est situé entre l'Espagne et le Maroc.
Il permet le passage maritime entre l'océan Atlantique et la mer Méditerranée à laquelle il appartient. ...
Dans l'Antiquité, le détroit était appelé Colonnes d'Hercule.
C'est à Gibraltar que débute la conquête musulmane de la péninsule Ibérique : Tariq ibn Ziyad y débarque en 711 et laisse son nom au rocher, devenu au fil du temps Gibraltar.
Conquise en 1415 par le Portugal, elle est passée à l'Espagne sous le règne de Philippe II, lorsqu'il fut roi des deux pays au XVI e siècle. Gibraltar est revendiquée par l'Espagne et Ceuta par le Maroc. La navigation maritime dans le détroit est régulée par un dispositif de séparation du trafic.
Le statut insolite de Gibraltar remonte à la guerre de succession d'Espagne (1701-1714). Jusqu'à lors territoire espagnol, le Rocher est conquis par la Grande-Bretagne en 1704
Gibraltar appartient à la Grande-Bretagne depuis le traité d'Utrecht du 13 juillet 1713.
Quelques points à connaitre sur Gibraltar
La frontière britannico-espagnole: une des plus petites du monde
Même s’il faut prendre une loupe pour le noter sur la carte, Gibraltar est séparé de l’Espagne, tout au sud de la péninsule. C’est un territoire totalement indépendant et ses habitants sont des sujets de la Reine Elisabeth II.
Les royaumes anglais et espagnol partagent ainsi leur seule frontière. Il s’agit d’une des limites les plus courtes de la planète : un kilomètre et deux cents mètres.
Avec moins de 7 km² c’est un des territoires les plus denses au monde
A l’échelle de la péninsule Ibérique, le territoire de Gibraltar est minuscule : seulement 6,8 km². Mais attention, la densité de population y est une des plus élevées au monde : plus de 4.000 habitants au km²
La ville de Gibraltar ainsi que son port se trouvent à l’ouest donnant sur la baie d’Algésiras.
Et oui ! Gibraltar ne trempe pas dans l’Atlantique, c’est un territoire méditerranéen. Gibraltar est plus à l’est que le détroit qui porte son nom.
A voir une des deux colonnes d’Hercule
Le Rocher attire les yeux de ses contemporains depuis des temps immémoriaux.
C’est la mythologie grecque, avec toute sa poésie, qui nous le conte le mieux.
Ce que nous voyons aujourd’hui comme un gros caillou est vu par les compatriotes de Platon comme les colonnes d’Hercule
En effet, ce serait célèbre héros qui aurait façonné cette porte monumentale qui sépare l’Afrique de l’Europe.
A l’époque, et longtemps après, Gibraltar est le mont Calpé. "Mais où est la deuxième colonne ?", direz-vous. Et bien, il s’agit du Djebel Musa en Afrique, nommé jadis le mont Abyle.
Le mont de Tariq
Dans l’Antiquité, le Rocher était appelé "le mont Calpé".
Il prend toutefois son nom actuel à la suite de la conquête de la péninsule Ibérique par une armée musulmane dirigée par un certain Tariq. Cela se passe en 711.
Les conquérant musulmans venus du nord de l’Afrique traversent le détroit et arrivent, pense-t-on, à l’emplacement actuel de Gibraltar.
C’est le point de départ de l’histoire de l’Espagne musulmane
Le mont Calpé des Anciens deviendra alors le "djebel Tariq", le "rocher de Tariq" puis, par déformation, "Gibraltar".
Le rocher le plus disputé d’Europe
Le Rocher de Gibraltar tombe aux mains des Musulmans au début du VIIIe siècle.
Mais le site, par son emplacement stratégique capital, est très disputé.
Dans le contexte de la "Reconquista", Gibraltar est pris par le royaume de Castille en 1309.
Par la suite, il repasse brièvement sous contrôle de ce qui reste d’al-Andalus, l’Espagne musulmane A la chute de celui-ci, en 1492, Gibraltar est reconquis par les Chrétiens.
Pendant deux siècles, Gibraltar reste sous la couronne espagnole avant que les convoitises qu’il suscite ne poussent les Anglais, aidés des Hollandais, à s’en emparer en 1704.
Le Rocher est d’ailleurs officiellement cédé à la couronne d’Angleterre par le traité d’Utrecht en 1713.
Le territoire ne sera plus jamais espagnol.
Madrid essayera de le reprendre toutefois par la force dès la fin du XVIIIe siècle, au moment de la guerre d’indépendance américaine.
L’Espagne est alors alliée de la France contre l’ennemi anglais commun. Malgré d’âpres efforts et un siège féroce, Gibraltar restera britannique.
Bien plus tard, le général Franco tente à son tour de faire revenir le Rocher dans le giron espagnol. Comme les temps ont changé et qu’on ne peut pas vraiment se permettre d’envoyer l’armée, le dirigeant fait appel à l’ONU.
Les autorités de Gibraltar, au nom de l’autodétermination des peuples, organisent un référendum pour savoir si la population veut être espagnole ou rester britannique. Le résultat est sans appel : 99,64% des habitants de Gibraltar votent pour rester sujets d’Elisabeth II.
Le Brexit ou l’occasion pour les Espagnols de remettre la main sur le Rocher
La question n’est pas pour autant réglée pour nos voisins espagnols qui remettent l’affaire sur la table lors du "Brexit".
Une fois le résultat du referendum britannique connu, le gouvernement espagnol en profite pour renouveler une demande de souveraineté partagée sur Gibraltar entre la Grande Bretagne et l’Espagne.
Précisions que cette option-ci a déjà été rejetée très massivement en 2002.
C’est un euphémisme que de dire que le Rocher empoisonne les relations britannico-espagnoles depuis maintenant plusieurs siècles.
Avec l’issue incertaine du départ de la Grande Bretagne de l’Union européenne, les autorités espagnoles n’entendent pas laisser passer cette nouvelle occasion.
Tout espoir n’est peut-être pas perdu quand on sait que l’immense majorité des habitants de Gibraltar ont voté pour le maintien au sein de l’UE.
De là à retourner sous la couronne espagnole… Affaire à suivre.
Un vrai "melting pot"
Les habitant de Gibraltar sont peu nombreux, certes, mais la population est particulièrement diverse.
Par son emplacement, on ne sera guère surpris d’apprendre que les habitants du Rocher sont principalement d’origine britannique ou espagnole.
Ajoutez à cela des descendants de Maltais ou de Marocains et vous obtenez un territoire assez multiculturel.
La majorité de la population est catholique.
On note la présence également de musulmans, de juifs et d’indous.
Un paradis… fiscal ?
L’impôt sur les sociétés y est particulièrement faible ce qui a attiré bon nombre de banques et d’entreprises.
Résultat : on compte près de 20.000 entreprises (très majoritairement dans les services) !
Ce chiffre, rapporté à la population de Gibraltar, à peine 30.000 habitants, est impressionnant.
Outre les banques, le Rocher s’est fait une spécialité d’accueillir les entités de jeu en ligne, très à la mode et très lucratives.
Pas de quoi franchement redorer son blason et ôter l’image un peu "bling-bling" d’un territoire vu souvent comme un paradis fiscal.
Le paradis… des seuls singes sauvages d’Europe
Il faut l’avouer, à part dans les zoos ou à moins de faire quelques heures d’avion, les Européens ne sont pas habitués à voir des singes à l’état sauvage.
Mais, oubliez l’Asie du Sud Est et traverser la frontière britannico-espagnole : vous y trouverez un population de macaques de Barbarie de Gibraltar.
Appelés "monos" ("singes" en espagnol), ces animaux coulent des jours paisibles dans la partie supérieure du Rocher où les autorités ont installé une réserve naturelle.
"Do you hablas the llanito?", la langue de Gibraltar
Sans surprise, la langue officielle de Gibraltar est l’anglais.
Par ailleurs, étant donné la proximité avec l’Espagne, les habitants manient aussi, la plupart du temps, la langue de Cervantés.
Mais les Gibraltariens utilisent également une langue typiquement du cru : le "llanito".
Vous n’en avez sans doute jamais entendu parler mais il s’agit d’un mélange d’anglais, d’espagnol teinté d’accents andalous et même d’éléments hébreux, portugais ou maltais.

L'aire pour Gibraltar se trouve à La Linea de Concepcion sur le port de plaisance
N 36° 09' 24.09''
O 5° 21' 20.35''
Prix 12,5 euros les 24h sans électricité mais avec une aire de service complète
Machine à laver également



On a fait une petite balade sur le port et on a eu droit à un joli petit couché de soleil





Ce matin départ pour Gibraltar à pied, on est garé à 600 m de la frontière et vu le nombre de voiture qui passe la frontière on va y être plus vite à pied !!
En revanche ce matin c'est très brumeux !!!




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Déambulation dans Main Street
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Dans Main Street il y a the Cathedral of Saint Mary the Crowned
Situé sur le site de la mosquée principale au centre de la ville, une partie de la structure primitive peut encore être appréciée.
Tradition architecturale espagnole et mauresque.
Elle a été convertie en église catholique romaine peu après 1462.
À la suite des énormes dommages causés par les Espagnols et les Français pendant près de quatre ans pendant le Grand Siège (1779-1783), les réparations majeures, y compris le rasage de près d'un quart de la longueur de la bâtiment qui a ensuite permis à Main Street de passer directement à travers.
Ce bâtiment est donc considérablement plus petit que ne l'était « l'église espagnole » (comme l'appelaient les premiers Britanniques).
Elle est devenue le siège des évêques catholiques romains mais pas l'« évêque de Gibraltar » jusqu'à ce que Rome ait finalement élevé l'église au statut de cathédrale en 1926.

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Vous n'avez qu'à regarder n'importe quelle photo de la face nord ouest du rocher et vous remarquerez que la moitié supérieure du rocher est principalement verte.
C'est cette partie qui a été désignée "réserve naturelle" d'Upper Rock.
Pour entrer vous devez payer un droit d'entré.
Le billet pour la réserve naturelle peut être acheté en ligne, au téléphérique et au kiosque Gibraltarinfo du côté espagnol de la frontière.
Cependant, veuillez noter que les billets émis en ligne ou au kiosque ne sont que des bons et devront être échangés à la billetterie du téléphérique.
Si vous pré-achetez votre billet de téléphérique, c'est-à-dire en ligne ou au kiosque GibrlatarInfo, situé du côté espagnol de la frontière, vous avez le droit d'utiliser le service de navette GRATUIT vers et depuis la frontière jusqu'au téléphérique et d'utiliser le Fast Suivre la file d'attente à la billetterie du téléphérique, qui est généralement plus rapide et plus courte.
La réserve est à 30€ environ par personne et le téléphérique à environ 15€

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Sur cet énorme promontoire calcaire, les sites à voir sont aussi bien sur terre que sous terre.
Explorez les tunnels du Grand Siège ou allez faire la grimace du côté du repaire des singes avec les fameux macaques de Barbarie.
Attention ces petits singes sont bien mignons mais super voleurs !!!
Si vous avez un sac a dos, mettez le devant car même s'ils peuvent pas l'ouvrir, ils vont vous sauter dessus pour essayer !!
J'ai eu si peur car il l'a sauté dessus par derrière !!!
Petit conseil, nous avions vu les guides avec des petites baguettes en bois et les singes avaient peur, nous avons donc pris notre perche à selfie et dès qu'un singe s'approchaient de trop près on la levait et il reculait !!
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La cave Saint Michel
Pendant longtemps la Grotte de St Michael a été considérée comme sans fond, ce qui a probablement donné naissance à l’histoire que le Rocher de Gibraltar était relié à Afrique l’Afrique par un passage souterrain sous le Détroit de Gibraltar.
Les fameux macaques seraient arrivés à Gibraltar par ce passage souterrain.
Pomponious Mela, l’un des premiers géographes qui a vécu au début de l’ère Chrétienne, a parlé de la grotte dans ses écrits.
Il fut un temps que l’on croyait qu’en 1704 les troupes espagnoles passaient la nuit dans la grotte après avoir escaladé l’abrupt flanc est du Rocher.
Une autre histoire sur la grotte raconte comment un certain Colonel Mitchell et un autre officier avaient été ordonnés de descendre dans la grotte à une date indéterminée avant 1840 et ne furent plus jamais revus.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la grotte a été aménagée comme hôpital d’urgence mais il n’a jamais été utilisé à de telles fins.
La grotte a été ouverte aux visiteurs et est un auditorium unique pour des concerts, ballets et des pièces de théâtre.
Elle a été utilisée comme théâtre depuis le début des années soixante pouvant accueillir 600 personnes.
À un certain moment de l’histoire de cette grotte, une partie d’une stalagmite, devenue trop lourde, est tombée, probablement des milliers d’années auparavant.
Elle se trouve sur un des côtés au fond de la chambre principale, scellée sur le sol de la grotte, travail fait par la nature au fil des années.
En 1972, une partie de l’extrémité supérieure a été coupée révélant ainsi la structure intérieure de la stalagmite plus clairement.
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Nous avons longe la cote jusqu'à Europa point en passant par O'Hara's Battery
C’est le point le plus au sud de Gibraltar, et par temps clair vous pouvez apercevoir la côte d’Afrique du Nord depuis son sommet rocheux.
La batterie d'O'Hara est située au point culminant du rocher de Gibraltar.
Cette batterie doit son nom au général Charles O'Hara, gouverneur de Gibraltar entre 1795 et 1802.
Le général O'Hara considérait que, s'il pouvait élever une tour sur ce sommet au sud du Rocher, il pourrait observer les mouvements de l 'ennemi en le port de Cadix, situé à 60 miles (environ 100 km).
Sa tour a été bâti, mais il n'a pas eu de succès, la garnison a appelé cette construction O'Haras's Folly (la folie d'O'Hara).
Il a survécu jusqu'en 1888, date à laquelle la discussion sur sa démolition imminente en fit l'objet d'un pari entre les artilleurs de garnison et les officiers d'artillerie du HMS Wasp.
Le HSP Wasp a utilisé ses mâts et son gréement pour lever ses canons à haute altitude et a commencé à bombarder la tour.
Le sixième coup la détruisit complètement... Ils purent donc repartir avec l'honneur intact.
Le premier canon de 6 pouces a été monté en 1890, mais a été remplacé en 1901 par un canon de 9,2 pouces avec une portée de 29 000 yards (26 km), aidé dans une certaine mesure par sa hauteur au-dessus du niveau de la mer.
De là normalement nous devrions voir les coté africaine mais malheureusement il y avait trop de brume ce jour!!
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Ceux qui voyagent souvent par la route le savent: voir leur route interrompue par un feu de circulation, un passage à niveau ou un embouteillage est ennuyeux et très ennuyeux, surtout si vous êtes pressé ce qui est rarement le cas en camping-car mais si votre chemin a été interrompu par un avion?
Cela semble un scénario impossible, et au contraire il existe vraiment, en Europe et pour être précis c'est à Gibraltar!!!
Il n'est pas facile, en effet, de trouver une zone adaptée pour accueillir une piste de décollage ou d'atterrissage d'avions dans un si petit espace tel que Gibraltar .
C'est précisément pour cette raison que la route d'Espagne à Gibraltar, l'avenue animée Winston Churchill, est située à intersecter la piste.
Quiconque passe alors qu'un avion atterrit ou décolle devra attendre la fin des opérations!
Heureusement, l'aéroport est petit ,en 2015, il n'y avait qu'environ 11 vols par jour mais la route peut être fermée jusqu'à deux heures par jour.
Du coup une longue file d'attente est créée qui bloque toute la ville et, parfois, atteint la frontière avec l'Espagne.
Lors de chaque opération de décollage ou d'atterrissage, l'unique «passage à niveau» reste fermé pendant environ 10 minutes.
Les vols partent et arrivent généralement de villes anglaises telles que Londres, Birmingham ou Manchester.




Et pour notre dernière soirée face au rocher, nous avons encore droit à un superbe couché de soleil !!
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Ronda
La ville de Ronda, millénaire, réunit toutes les caractéristiques de l'une des villes les plus intéressantes de toute l'Andalousie. Le paysage, l'urbanisme, l'histoire, la légende romantique des célèbres bandits, le berceau de matadors et d'artistes... font de Ronda une ville unique en son genre.
La ville invite à être parcourue sans hâte, de façon à apprécier en détail les empreintes de l'ancienne medina arabe, sur la rive du Guadalevín, qui conserve encore une partie de ses murailles, traverser le Puente Nuevo et se promener le long de la Alameda del Tajo, s'arrêter à chaque recoin et devant chaque oeuvre monumentale ouvrant ses portes au visiteur
L'enceinte urbaine est divisée en trois zones parfaitement différenciées les unes des autres: la Ville ou ancienne Medina arabe -la plus importante d'un point de vue historique-, le quartier San Francisco, séparé par les Murailles, et celui d'El Mercadillo, qui se trouve de l'autre côté de la rivière Guadalevín.
Suite à l'obscure époque wisigothe, Ronda reprit véritablement de l'importance sous la domination musulmane; Arunda devint alors Izna Rand Onda. Du VIIIe au XVème siècle, ce sera l'une des forteresses les plus importantes d'Andalousie.
Au XIIIe siècle, Abenamar -célèbre fondateur de la dynastie nasride- céda ces terres aux Merines du Maroc. Elles dépendirent donc du gouvernement nord-africain jusqu'en 1439, où elles seront intégrées au royaume nasride de Grenade.
La présence arabe apparaît encore nettement dans la physionomie de la ville de Ronda, peut-être la mieux conservée de toute l'Andalousie.
Les Rois Catholiques la conquirent en 1485 suite à une longue bataille. À la suite d'une vive résistance de la part des musulmans, qui ont échoué à la remise, mais ont été repoussés par les troupes chrétiennes, la ville a été divisée entre le castillan noblesse.
Depuis le décret 1449 de la conversion forcée des musulmans, suite à une série de soulèvements dans les montagnes de Ronda et devient le centre des opérations à partir de laquelle d'essayer de maîtriser les rebelles. En 1571 a été la dernière expulsion des Maures, mais pendant des années des poches de résistance ont été protégées par des falaises abruptes et les montagnes.
Au XVIIIe siècle, a eu un essor remarquable tour. En 1751 la construction du célèbre pont reliant la ville en direction de l'Tage.
Au cours de l'invasion française, de la Sierra a été formé dans un centre de résistance active. Au départ, le Français a détruit le château et les autres défenses de la ville.


On s'est installé sur l'aire qui est accolé au camping de Ronda.
N 36° 434 19.23''
O -5° 10' 19.54''
15 euros pour 24h avec tous les services (eau vidanges noire et grise et électricité).
Avec une petite maison salle de bain (eau chaude au douche payante) .
Très sécurisé avec portail (voiture ou piéton) avec clé électronique.
L'aire est tenue par le camping et notamment par Carmen une française formidable, un accueil extra mais aussi des conseils géniaux pour visiter Ronda (mieux qu'à l'office du tourisme !!!) .
Enregistrement a faire au camping.
Nous avons aussi visité le camping qui est très beau superbement bien entretenu.
Il y a aussi un restaurant qui parait il vaut le détour, malheureusement, c'était le soir de fermeture on a pas pu tester mais lors de notre prochain passage on testera !!!
Si vous passez par Ronda c'est l'endroit qu'il vous faut pour vous poser !!!!
L'aire

Le camping



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![IMG_20211022_220947[1].jpg](https://static.wixstatic.com/media/ddab00_a17c060573424b2cb163a53318bf00a9~mv2.jpg/v1/fill/w_382,h_269,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/IMG_20211022_220947%5B1%5D.jpg)






La Puerta de Almocábar est située à côté de la Plaza Ruedo de Alameda, à quelques mètres de l' église du Saint-Esprit et du couvent franciscain , dans le quartier de San Francisco de la ville de Ronda .
Cette porte tire son nom du mot arabe « al-maqabir », qui signifie cimetière, qui était situé à proximité de cette zone hors les murs.
La porte est l'accès principal, du côté sud, à la première zone fortifiée de la Ronda islamique, qui abritait le soi-disant Arrabal Alto, aujourd'hui le Barrio del Espíritu Santo.
Entre deux tours de maçonnerie semi-circulaires se trouve la porte d'entrée, qui se compose de trois arcs consécutifs : les deux extérieurs en fer à cheval pointés d'alfiz et d'archivolte, et l'intermédiaire de type ogival.
Elle a été initialement construite en pisé vers le XIIIe siècle, étant recouverte au XIVe de la maçonnerie de pierre que l'on peut voir. Au XVIe siècle, un tambour de style Renaissance, ou corps avant quadrangulaire, a été ajouté, dont la porte d'entrée est aujourd'hui visible à côté de la porte islamique, après la restauration de cet espace réalisée en 1964.
Sans aucun doute, cette toile murée est le symbole du quartier qui l'abrite, San Francisco, d'une extraordinaire richesse dans son architecture traditionnelle.

L’arène de Ronda, pour son histoire et son architecture, pour son caractère et sa beauté, est reconnue comme l’une des plus anciennes d’Espagne et l’une des plus monumentales.
Ce n’est pas un hasard si Ronda est considérée comme l’un des berceaux de la tauromachie moderne, qui a émergé au XVIII ème siècle dans une ville où la tradition de la cavalerie était très vivante, puisqu’il y avait une corporation dédiée à s’assurer que l’art équestre n’était pas perdu.
La nécessité de défendre le territoire a conduit Felipe II à fonder l’Académie Royale de Cavalerie de Ronda en 1572, afin que la gestion nécessaire des chevaux puisse être maintenue.
À cette fin, cet organisme a consacré un espace dans la ville à des exercices équestres, parmi lesquels, comme il est traditionnel en Espagne depuis le Moyen Âge, ont été inclus les jeux d’adresse avec des taureaux.
Elles sont de style néoclassique et possèdent un intéressant porche en pierre de taille.
Les gradins sont répartis en deux niveaux superposés et possèdent 136 colonnes en pierre lisse avec 68 arcs.
Le toit, à deux versants, est recouvert de tuiles arabes.
Leur capacité est de 6 000 spectateurs et elles possèdent l'une des arènes les plus grande d'Espagne (60 mètres de diamètre).
Le musée Taurin de Ronda ouvert au public en 1984 se trouve sous les gradins.
Il présente plusieurs sujets, en particulier ceux consacrés aux grandes dynasties de toréros de Ronda : les Romero et les Ordóñez.
Les arènes ont été inaugurées lors de la feria de mai 1785.
Comme nous n'avions pas encore visité d'arènes, on a décidé de les faire, 8 euros par personne avec le musée Taurin.





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Le cours d’eau Guadelevin séparant par la faille du Tajo la ville de Ronda, il a bien fallu imaginer un pont.
La premier pont de 1735 s’écroula 6 ans plus tard, tuant cinquante personnes, le Roi Philippe V qui l’avait commandé en fut tout retourné.
Offrant des vues imprenables sur le Tajo de Ronda (le Tage de Ronda), le Puente Nuevo (Pont Nouveau en français) a été commencé en 1751 et terminé en 1793 après avoir mis quarante-deux ans à être construit.
Il permet de relier la zone ancienne de Ronda à la nouvelle.
Il représente sans aucun doute le monument le plus grand et célèbre de Ronda.
Le Parador de Ronda se trouve à côté du pont et donne sur la vallée et le fleuve Tage, el Tajo.
Les amateurs de randonnée pourront descendre le Tage en suivant le Camino de los Molinos (le Chemin des Moulins).

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Les Jardines de Cuenca (Jardins de Cuenca) se trouvent sur la corniche qui surplombe le Tage et sont composés d’une série de terrasses.
Les vues sont incroyables et offrent une perspective unique et différente de la ville.
Les terrasses ont été dédiées à la ville jumelée à Ronda : Cuenca. Un accord qui fut signé entre les deux villes en 1975.
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Ensuite balade dans la vieille ville très agréable.
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La route entre Ronda et Antequera

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El Torcal : Desert d'Antequera
Ce paysage unique au monde est sorti des fonds marins il y a 150 millions d’années.
Les rochers sont les résultats d’un plissement alpin
La texture poreuse des roches et l’horizontalité de certains sommets ont facilités le travail de l’érosion par le vent et la pluie.
Ses formations rocheuses en forme de “champignons” et sa roche la plus connue, “el tornillo”, font de cet environnement un site spectaculaire.
Cette réserve naturelle comprend 700 espèces de plantes et d’innombrables espèces d’oiseaux qui profitent des nombreuses cavités pour faire leur nid.
La principale activité du site est la randonnée.
Il existe plusieurs circuits avec des difficultés différentes:
1 – la ruta verde : sentier balisé qui fait une boucle de 1,500km. C’est le sentier le plus facile et le plus court. Il faut compter 30mn à 1h
2 - La ruta amarilla : sentier balisé qui fait une boucle de 3km. De niveau moyen, il faut compter 2h avec de nombreux arrêts photos. A la fin il y a un mirador qui offre une vue spectaculaire et d’où on peut apercevoir les cotes africaines
3 – La rute roja : sentier un peu plus long qui s’effectue en général avec un guide. Boucle de 6km et il faut compter 4h
4 – Le mirador de las vantanillas : A 5 mn du centre des visiteurs. Vue sur le Torcal
Prévoir de bonnes chaussures de marche, des bâtons de marches et de l’eau.
Nous avons fait la 2ème randonnée, un régal

Pas de place pour nous sur le parking donc nous avons fait demi tour et nous nous sommes mis sur le bord de la route
Le parking est uniquement pour la journée puisque c'est une réserve naturelle donc on ne peut pas y passer la nuit.
N 36° 57' 10.7964''
O -4° 32' 39.732''



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Loja
Loja petit village pris au hasard sur la route pour Grenade
Une belle surprise
Village spécialisé dans le caviar !!!
Nous avons fait une petite balade dans le village et on a eu l'impression que tout le village travaille dans le caviar !!!
Parking gratuit sans service
Cale utile
N 37° 9' 59.19''
O -4° 8' 43.63''


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Grenade
Grenade est une ville espagnole en Andalousie et aussi la capitale de la province de Grenade.
La ville compte 236 982 habitants et est ainsi la quatrième ville d'Andalousie (après Séville, Malaga et Cordoue).
Elle est située au pied de la montagne de la Sierra Nevada, à une altitude de 738 mètres.
Avec plus de 3 millions de visiteurs par an, la ville fait partie du top 10 des villes les plus visitées d'Espagne.
La curiosité la plus populaire de Grenade en Espagne est l'Alhambra, qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO et où vous pouvez profiter d'une journée complète lors de votre séjour en ville.
Ce palais historique regorge de vestiges de la culture mauresque et catholique.
La ville a un centre compact que l'on peut facilement découvrir à pied, et on peut apercevoir l'Alhambra depuis toute la ville ; avec en arrière-plan, les sommets enneigés de la Sierra Nevada.
C’est l'une des villes les plus intéressantes de l'Andalousie orientale.
À son impressionnant héritage Al-Andalus s'ajoutent ses joyaux d'architecture Renaissance et ses installations les plus modernes, représentatives du XXIe siècle.
Dernière ville reconquise par les Rois Catholiques en 1492, Grenade est empreinte d’une ambiance arabe inimitable.
Sa gastronomie, son artisanat et son urbanisme sont définitivement marqués par son glorieux passé.
Et oui, à Grenade, en plus de l’Alhambra, il y a plein d’autres lieux d’intérêts à visiter!
Les fontaines, les belvédères et les cármenes, ces maisons entourées de jardins caractéristiques de la ville, contribuent à créer un tracé urbain inoubliable.
C'est à juste titre, d’ailleurs, que l'un de ses anciens quartiers, l'Albaicín, est inscrit au patrimoine de l'humanité, tout comme l'Alhambra.
C'est aussi une ville universitaire vivante en Espagne (environ 60 000 étudiants) du fait de son université prestigieuse. Cette vie étudiante assure également à Grenade une vie nocturne animée, des bars à la mode et où vous ne manquerez pas de tapas bon marché. Combinez ceci à des quartiers authentiques, des marchés colorés, du flamenco et la culture des tapas, et vous aurez tous les ingrédients pour une visite de ville surprenante.
La richesse culturelle de Grenade, avec ses influences mauresques, catholiques et juives font de cette ville espagnole un centre culturel important.
Au 7ème siècle, les Maures ont progressé de l'Afrique du nord vers l'Espagne.
Après quoi, Grenade a été occupée par les Maures pendant 800 ans.
Le rôle de Grenade devint de plus en plus grand au sein de l'empire maure.
Grenade ville devint l'une des villes les plus riches d'Europe et finalement un royaume avec le palais de l'Alhambra.
En 1492, la ville fut reconquise par les rois catholiques (Ferdinand et Isabelle), après quoi les maures et les juifs présents durent se convertir ou fuir le pays.
De ce fait, la ville a lentement décliné sur le plan économique et culturel pendant plusieurs siècles.
Le flamenco, danse traditionnelle d'Andalousie, se trouve également dans le quartier agréable de l'Albaicín et des gitans, - et dans le quartier troglodyte du Sacromonte, où de nombreuses stars du flamenco ont commencé leur carrière.
Le labyrinthe de ruelles dans le quartier de l'Albaicín est idéal pour se promener, pour ensuite se rendre au quartier juif Realejo pour une collation ou une boisson sur l'une des places ou ruelles accueillantes.
Nous avons pris la décision de nous mettre sur l'aire à quelques km de Grenade et de prendre le bus à Cajar
Super aire privée, avec sanitaire wifi aire de vidange
Emplacement 16 euros + 2 euros électricité, très prisée le mieux est de venir le matin pour avoir de la place.
N 37° 8' 3.06''
O -3° 34' 5.17''
Bus à 700m environ pour Grenade pour 1,65 euros




Nous avons commencé notre visite de Grenade par la cathédrale.
La cathédrale de Grenade est un édifice de style Renaissance espagnole situé dans le centre-ville.
Bâtie en 1523, elle figure parmi les plus grandes cathédrales du monde.
Surmonté d’une immense coupole ornée de sculptures et de peintures représentant des personnages religieux et de hautes colonnes baroques blanches et dorées, le maître-autel est l’un de ses éléments les plus pittoresques.
La construction de la cathédrale commença sur ordre de la reine Isabelle, sur le site qui avait accueilli jadis la grande mosquée puis, plus tard, l'église Santa María de la O.
Elle fut dessinée par Enrique Egas mais bientôt adaptée au style Renaissance de Diego de Siloé.
La construction débuta au début du XVIe siècle pour s'imposer très vite comme un chef d'œuvre de la Renaissance espagnole encensé par les écrivains et historiens.
Sa structure extérieure est gothique, avec sa façade principale signée Alonso Cano.
L'intérieur du temple, Renaissance, suit cependant un plan gothique, avec ses chapelles latérales et le chœur, chef d'œuvre de Siloé.
Le trésor de la cathédrale est conservé dans l'ancienne salle capitulaire, aujourd'hui gardienne des ornements et joyaux de grande valeur.
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De chaque coté de la nerf centrale sur les murs construits entre 2 piliers se trouvent les orgues sublimement fabriqués, représentant les deux éléments spectaculaires de la cathédrale.
Saint Augustin a dit "Celui qui chante, prie deux fois"



La Capilla Major est l'espace le plus représentatif de la cathédrale.
C'est ici qu'est situé le autel où a lieu la célébration de l'Eucharistie.
Elle est encadrée par un grand arc principal couvrant l'espace entre la nef centrale et et l'espace intérieur caractéristique.
Comme toute la cathédrale, la chapelle majeure est une synthèse de la dévotion à la Vierge Marie .
Les buste d'Adam et Eve , sur les cotés sous la voute, sur les statues des rois catholiques priant sont l'œuvre de Alonso Cano.
Douze grandes colonnes sont disposées autour de l'autel avec des images des douze apôtres symbolisant l'église.
Au dessus d'eux sont représentés les Saints Pères de l'Eglise.
Dans le corps central l'on raconte les évènements les plus important dans la vie de la Vierge Marie Mère de Dieu connus comme les Sept joie de Saint Marie .
Au dessus les murs sont couverts de vitraux qui racontent la vie publique de Jésus
Avant d'arrivée à la sphère céleste étoilée, on peut admiré des vitraux de qualité exceptionnelle considéré comme l'une des plus belle collection du XVIème siècle.
Le presbytère centre le grand tabernacle en argent ciselé sur un piédestal en pierre.
Une mention spéciale pour les deux grandes lampes en argent suspendues au plafond.
Enfin la chaire est faite en riche marbre et bois doré.
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On accède à la sacristie par un magnifique portail de la Renaissance estampillé par les images de Saint Pierre et Saint Paul.
Dans la sacristie on peut découvrir une collection d'Horloge anciennes.
C'est un lieu où étaient conservés les verres sacrés ainsi que les vêtements nécessaire raison pour laquelle la présence de meubles, armoires et miroirs étaient essentielle.
La partie supérieure de la pièce est décorée avec une magnifique collection de peintures des apôtres.
Dans le fond on peut admiré une belle sculpture du Crucifié.
En dessous on peut voir une œuvre qui caractérise la cathédrale : l'immaculé Conception de Marie.
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Nous avons déambulé parmi toutes les chapelles qui sont de toutes beautés.
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Ensuite nous avons été visité la chapelle royale.
Le Photos sont interdites à l'intérieure, celle de l'intérieure dessous proviennent d'internet .



Puis nous avons fait une petite balade dans les rues
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Ce soir, nous avons eu la chance d'avoir un superbe couché de soleil avec un ciel d'une

Pour notre 2ème jour sur Grenade nous avons visité l'Alhambra et ses jardins
L’Alhambra est le site touristique le plus visité de Grenade, et même de toute l’Espagne!
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’Alhambra ou « Palais rouge », a été édifié au 13 ème siècle par les souverains Maures afin de leur servir de lieu de résidence.
L’ensemble palatial de plus de 140 000 m² comprend en fait 3 endroits à ne pas manquer:
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Les Palais Nasrides, constitués notamment du Palacio de Comares (ancien palais du Sultan) et du Palacio de los Leones pour admirer la célèbre Cour des Lions et ses 124 colonnes en marbre.
-
Le Generalife, qui était l’ancienne résidence d’été des sultans. Tout autour, on se promene dans ses somptueux jardins fleuris aux nombreux bassins et fontaines.
-
L’Alcazaba, une forteresse militaire du XIème siècle. C’est la partie la plus ancienne de l’Alhambra, elle a servi de base à l’édification de tout le complexe.
L'Alhambra est un superbe ensemble de constructions et de jardins.
Les peupleraies y sont denses, et confèrent une ombre et une fraîcheur agréables, agrémentées par les abondants jeux d'eau et ruisseaux.
Elle fut le plus grand centre politique et aristocratique de l'occident musulman.
L'enceinte du palais est composée de cours rectangulaires d'une grande beauté, aux nombreuses fontaines, sans oublier les édifices Nasrides où demeuraient les rois et leurs serviteurs.
L'édifice le plus ancien est l'Alcazaba.
L'une des constructions les plus importantes est la tour de guet, qui offre un panorama spectaculaire sur l'Alhambra. La cour des Lions et sa fontaine forment l'un des plus beaux ensembles de l'enceinte.
Nous avons commencé par les jardins avec leurs fleurs splendides

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Puis nous sommes passés voir les bains
Ils ont été construits à l'est du Palais de Comares, suivant le modèle des thermes romains.
En conséquence, la Salle des Lits, première pièce à l'intérieur des bains, était « l'apoditerium », qui était utilisé pour se déshabiller avant d’entrer dans le bain.
Au centre de cette pièce existe une zone carrée délimitée par des colonnes, dans lequel il y a une fontaine et des galeries autour, ainsi qu'une zone ouverte à l’étage supérieur.
Une légende raconte que le monarque se promenait dans la galerie de cet étage pour regarder ses femmes nues et qu'après il lançait une pomme à celle qu'il avait choisie pour passer la nuit avec.
Dans les côtés il y a des lits pour se reposer après le bain, avec des carrelages en plusieurs couleurs.
Toute la décoration existante date de la période chrétienne, puisque, à cause du mauvais état de conservation des bains tout au long des siècles, il a fallu les restaurer et ils ont été reconstruits plusieurs fois.
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Nous sommes passés devant le palais de Charles
L'origine du Palais de Charles Quint est liée par la nécessité d’un endroit qui réunisse tout le confort de l’époque pour l'Empereur et sa famille, puisque l’Alcazar, qui était leur résidence d'été, ne comblait pas leurs besoins.
L'empereur a ordonné la construction du palais à côté de l'Alhambra pour pouvoir jouir de ses merveilles. L'architecte chargé des travaux était Pedro Machuca, un défendeur passionné de la Renaissance avec une longue expérience.
La construction du palais a commencé en 1527 et a terminé en 1957.
Elle a passé par plusieurs étapes : le manque de fonds, des soulèvements qui arrêtèrent les travaux, etc.
Les toits se sont même effondres dû à l'abandon.
Le palais est quarré, avec une façade principale de 63 mètres de largeur et 17 mètres d'hauteur.
Le patio circulaire central est unique dans ce style et le palais est l’œuvre la plus importante la Renaissance en Espagne.
Seulement les façades sud et ouest sont complètement décorées.
Celles du nord et de l'est sont décorées en partie, parce que le bâtiment était uni à l'Alcazar de l'Alhambra.






Puis nous sommes rentrés dans Les palais Nazaries de L'Alhambra
Cette "ville dans la ville" a été construite au XIIIème siècle par les Maures, sur la colline de Sabika à Grenade.
Après la prise de la ville de Grenade en 1942 sur les Maures par le couple royal catholique, le palais fut ajouté à leurs possessions.
En 1526, leur petit fil Charles Quint ordonna la construction d'un palais de style renaissance au milieu de de l'Alhambra.
Les nombreuses décorations mauresques datant de la période de Yousouf Ier font la particularité de l'Alhambra et le palais est aujourd'hui très bien restauré : Des colonnes et des sols en marbre, des plafonds de boiseries fines, des murs décorés de calligraphies impressionnantes et des voûtes aux motifs géométriques.
Dans les jardins se trouve aussi le Parador de Grenade.
C'est l'ancien convent de Saint-François où les rois catholiques furent enterrés d'origine.

Le Mexuar est le premier salon qu'on découvre et un des plus nu. C'est le salon réservé aux entrevues diplomatiques, et également là où le seigneur (sultan ou vizir) recevait les plaintes de ses sujets.
Le plafond date des rois catholiques.



Une vue sur l'étang des arrayanes (les myrtes qui poussent autour), ou patio de Comares, à partir de la porte du palais de Comares, construit par Yusuf 1er, au début du 14eme siècle.


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La Cour des Lions (Patio de los Leones) est peut-être l’endroit le plus connu de l'Alhambra.
Son nom provient des douze lions-jets d'eau de la fontaine qui se trouve au milieu du patio et sur lesquels repose le grand bassin en forme dodécagonal.
Cette fontaine, en marbre blanc, est un des exemples les plus importants de la sculpture musulmane.
Sur le bord de la tasse est écrit un poème d'Ibn Zamrak.
Au début du XVIIe siècle une autre tasse fut ajoutée et elle se trouve maintenant dans le Jardin des Chemins de Ronde, avec le jet qui avait était fait plus tard.
La galerie de la Cour de Lions est supportée par 124 colonnes en marbre blanc et avec des fûts fins, qui ont dans leur partie supérieure des nombreux anneaux.
En plus, elles soutiennent des chapiteaux cubiques et des grands abaques, décorés avec des inscriptions et des motifs végétaux.
Sous la frise en bois taillé il y a des arcs en plâtre relevé, à l'exception de ceux des pavillons et des extrêmes des côtés les plus longues de la galerie, qui sont de muqarnas (stalactites), avec des écoinçons de l'arc décorés par des losanges ajourés.
Dans la partie centrale des deux côtés les plus longues de la cour il y a des arcs plus grands que les autres qui ont des archivoltes de muqarnas pendant que les écoinçons de l'arc sont décorés avec de la décoration végétale.
Ces arcs mènent à la Salle des Abencérages (Sala de los Abencerrajes) et à la Salle des Deux Sœurs (Sala de Dos Hermanas).
Au-dessus de ces arcs se trouvent les chambres des femmes du Sultan.
Dans la partie centrale de chacune des galeries courtes se trouvent les pavillons, qui avancent dans le patio.
Les pavillons sont quarrés et couverts des dômes semi sphériques dont l'intérieur est en bois.
Le centre de la cour était un jardin bas et le sol des galeries était en marbre blanc.
Ce jardin a subi un grand nombre de modifications au long des années et de nos jours il a été décidé de l'éliminer définitivement pour éviter les humidités qui sont apparues dans le passé.
En plus, il y a des petits canaux en marbre blanc qui vont à l’intérieur des pavillons et au-dessous des tonnelles jusqu'à la fontaine centrale en formant une croix.
Dans les extrémités des canaux il y a des jets qui versent de l'eau dans les canaux pour la fontaine centrale.



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L'Alcazaba est, avec les Tours Vermeilles (Torres Bermejas), la partie la plus ancienne de l'Alhambra.
On croit que, avant sa construction et l'arrivée des musulmans à Grenade, il existait plusieurs bâtiments dans la même zone.
La première référence qu’on a concernant l'existence de l'Alcazaba de Grenade date du IXe siècle.
Il est considéré que l'Alcazaba fut alors construite par Sawwar ben Hamdun pendant la lutte entre les arabes et les muladies (les chrétiens convertis à l'Islam).
Le complexe actuel fut terminé par Muhammad I, qui fortifia le château qui existait déjà et leva des défenses ainsi que trois nouvelles tours: La Tour Fendue (Torre Quebrada), le Donjon (Torre del Homenaje) et la Tour de la Guet (Torre de la Vela).
Il a transformé ainsi l'Alcazaba en une véritable forteresse dans laquelle le monarque établit sa résidence royale, ce qui continua ainsi jusqu'à ce que son fils Muhammad II aie fini les palais.
A partir de ce moment-là la forteresse fut utilisée pour des fins uniquement militaires.
Plus tard, avec l'arrivée des Chrétiens, des importantes réparations furent effectuées dans l'Alcazaba.
Pendant des longues périodes de temps et à des époques différentes, l'Alcazaba a été transformée en la prison d'Etat, même pendant l'occupation française.

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Puis nous avons visité l'église Santa Maria
Cette église, dédiée à Santa María de l’Alhambra fut édifiée sur les ruines de l’ancienne mosquée royale.
Les dessins du nouveau temple furent réalisés par Juan de Herrera à partir de 1581.
Le plan est en croix latine, avec six chapelles adossées de part et d’autre de la nef.
A l’intérieur du temple on conserve d’intéressantes oeuvres d’art telles que le grand retable de Juan López de Almagro.

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Le lendemain nous sommes partit pour une visite du Monastère de la Cartuja
Le Monasterio de la Cartuja est un monastère situé sur une colline au nord de Grenade.
Le monastère doté d'un intérieur particulier de style baroque date de 1506, mais n'a été achevé que trois siècles plus tard dans son état actuel.
Ce de fait, les styles gotique et renaissance apparaissent dans les détails du monastère.
Malgré son aspect extérieur sobre, c'est l'un des monastères les plus joliment décorés d'Espagne.
Le monastère a été habité par les chartreux jusqu'en 1835.
Ces moines y vivaient comme des ermites et avaient une doctrine très stricte.
Ils passaient beaucoup de temps à prier et respectaient des vœux de silence et de jeûne très strictes.
Le monastère se situe en dehors du centre de Grenade (30 minutes à pied mais il y a des bus).
Cela en fait un endroit moins touristique, mais il vaut le coup d'être visité lors d'un séjour prolongé à Grenade.
C'est une oasis de calme dans la ville.



Ce monastère commença à être édifié en 1506 et, dans sa construction, se mélangent les styles gothique, Renaissance et baroque.
Son temple, le Sancta Sanctorum et la Sacristie marquent l’apogée du baroque andalou et espagnol.
Déclaré Bien d’Intérêt Culturel, le monastère héberge une précieuse collection de peintures du chartreux Sánchez Cotán, puis les oeuvres de Bocanegra ou Carducho.
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L’église fut terminée au début du XVIIe siècle par le tailleur Cristóbal de Vílchez et présente une seule nef.
Sa façade, en marbre gris avec deux grandes colonnes ioniennes, fut réalisée en 1794 par Joaquín Hermoso.
On distingue la porte qui divise les choeurs, réalisée par José Manuel Vázquez, avec des incrustations en ivoire, écaille, argent, ébène et palosanto.
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Le Sancta Sanctorum se trouve derrière le maître-autel et on y accède à travers une belle porte aux carreaux de Venise.
L’ancien tabernacle qu’il gardait était en argent et fut volé par les troupes de Napoléon.
Le tabernacle actuel, taillé en bois nobles, date de 1816.
Les tableaux, qui racontent des épisodes de l’Ancien Testament, sont de Palomino qui, avec l’aide de Risueño, peignit aussi la coupole en 1722.
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La Sacristie, considérée comme un des chef-d'œuvre du baroque espagnol, présente un plan rectangulaire achevé par une voûte en berceau.
Le socle en marbre de Lanjarón et les armoires de sacristie sont œuvres du chartreux J. Manuel Vázquez, qui mit 34 ans pour les finir.
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Puis nous sommes montés sur les hauteurs de Grenade
Il y a des endroits où le temps n’existe plus.
Des places où nous pourrions nous asseoir pour admirer des joueurs de guitare pendant des heures.
Des ruelles où l’Histoire a eu de l’emprise mais où jeunes et vieux continuent à se rassembler pour une interminable partie de carte.
Des cafés, vivants, colorés.
Et puis il y a ce point de vue magique sur l’Alhambra : là, le temps s’arrête, des siècles d’Histoire contemplent le style de vie bohème des habitants de Grenade.
De nuit, le palais s’illumine et s’accorde à merveille avec les lumières de la ville.
Nous avons commencé par le mirador San Miguel en y montant en bus jusqu'au terminus.
Situé devant l’Ermitage de San Miguel Alto, le mirador s’atteint en grimpant une rue escarpée.
La vue sur Grenade est incroyable et panoramique.
Vous pourrez y admirer l’authentique quartier Albaicín, l’Alhambra et la Sierra Nevada.

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Puis nous sommes redescendu à pied le long du chemin jusqu'au quartier de l'Albaicin
Le Quartier de l’Albaicín est un incontournable à visiter pour qui veut découvrir les charmes de Grenade.
Il y a beaucoup à voir dans ce quartier, car il abrite de véritables trésors qui donneront envie au voyageur de se perdre pendant des heures dans ses rues sinueuses et escarpées.
L’église Santa Ana, le couvent de Santa Catalina de Siena ou Zafra et les Santas
Sa situation privilégiée permet de profiter des meilleures vues de l’Alhambra, qui doit être visitée dans la même escapade
Dans la visite de la dernière redoute arabe de la péninsule, nous trouvons des éléments arabes et chrétiens assemblés.
Le célèbre quartier de l’Albaicín (ou Albayzín) a été déclaré, avec l’Alhambra et le Généralife, patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ses ruelles étroites et escarpées abritent de nombreuses cármenes (maisons avec jardins) et d’anciennes mosquées sur lesquelles ont été construites des églises et des places pleines de charme comme celles de San Nicolás et San Cristóbal, qui ont été configurées comme des belvédères magnifiques sur l’Alhambra et le Généralife.
Nous en avons profité pour nous restaurer dans le café le plus célèbre de ce quartier le Bar Axia.
Animé et folklo à toute heure, on le repère de loin avec sa façade habillée d'assiettes et de pots de fleurs .
Ce n'est pas une grande cuisine mais des spécialités simples et copieuses.

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Puis nous sommes descendu jusqu'au mirador Saint Nicolas
C’est peut-être bien le point de vue le plus célèbre de Grenade.
La vue sur l’Alhambra est imprenable, indétrônable, éblouissante.
De jour comme de nuit, le palais s’impose, majestueux, en premier plan devant les montagnes de la Sierra Nevada et ne cesse d’alimenter les contes et les fantasmes.
La zone est bohème, animée, musicale : les musiciens se mêlent aux jeunes espagnols et aux touristes.
Prenez le temps d'admirer la vue à cet endroit qui se prête à la flânerie.
La plupart des visiteurs de Grenade passent par ici au moins une fois, c'est pourquoi il est parfois nécessaire d'attendre quelques minutes avant d'avoir accès aux meilleurs points de vue, qui se situent près du petit mur de pierre qui fait face au palais et aux montagnes.

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Puis nous sommes allées visiter la basilica San Juan de Dios
Cette "Église de Jean de Dieu" baroque est dédiée au saint patron de Grenade "Jean de Dieu"
L'extérieur de l'église se démarque avec sa coupole recouverte de tuiles blanches et vertes.
L'église fut construite entre 1737 et 1759.
La façade est caractérisée par deux tours surmontées de flèches et arborées de trois niches dans lesquelles les moments importants de la vie de Jean de Dieu sont illustrés.
Près de l'église se trouve également un petit hôpital fondé par lui, car le soin des malades était sa préoccupation principale.
De l'extérieur, l'église n'est pas particulière, mais l'intérieur de l'église est vraiment magnifique avec toute sa splendeur et ses richesses.
La couleur dorée est dominante et il y a de nombreuses peintures, sculptures et sculptures sur bois impressionnantes, de grandes orgues, un autel somptueux et d'autres objets d'art.
La chapelle majeure compte un autel, dans lequel est conservée l'urne en argent massif contenant les reliques de Saint-Jean de Dieu.
Les diverses chapelles hébergent d'importantes œuvres sculptées et et picturales, et également des fresques.
Cette église va certainement vous impressionner !

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On entre par la sacristie

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Puis on accède au chœur où un grand retable churrigueresque, en bois doré, cache le camarin auquel on accède par un escalier dérobé, fermé, à droite de l’autel.
La visite de la basilique est libre sauf le camarin, ouvert à heure fixe et dont la visite est limitée en nombre et suivi par un gardien.
L’urne d’argent et d’or, dans le camarin, contient les reliques du saint.
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Puis on nous avait conseillé de visiter le Monasterio de San Jéronimo qui contraste totalement.
C'est le monastère Hiéronymite situé dans le centre de la ville de Grenade.
Le monastère des Augustines est dédié à Jérôme de Stridon le saint patron.
La construction du monastère gotique fut commencée en 1504 sous la direction de l'architecte Diego de Siloé après l'installation du couple royal catholique dans la ville.
Fondé à la fin du XVème siécle, abandonné fin du XIXèmele monastère a repris sa vie religieuse depuis 1977
L'église , le réfectoire, les chapelles et toutes les autres pièces s'organisent autour d'un grand cloitre planté d'orangers et composé d'une galerie à arcades au poutour dallé de pierres tombales où reposent les moines.
Mais le clou du spectacle demeure en l'église.
L'église du monastère des Hiéronymites a un plan de construction typique augustinien : la croix latine typique avec des voûtes gothiques et des chapelles latérales, un cœur aux prêtres élevé et, au sommet d'un large escalier, un autel impressionnant.
Très chargé et léger à la fois, pas 1cm² n'a echappé au pinceau de l'artiste.
Case après case en vrac le Saint Sacrement, la naissance du Christ, l'adoration ........
Le retable est principalement de la main de Pablo de Rojas et les icônes décrivent pour la plupart la grandeur de Gonzalo Fernández de Córdoba (aussi Gran Capitán), un ancien duc qui est enterré avec sa femme dans l'église du monastère.
Cette dédicace à Gran Capitan a été faite en 1523 par ordre de Charles Quint.
Pendant la guerre d'indépendance espagnole, les habitants, les Hiéronymites ont été bannis du monastère et de la ville.​

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Tabernas
Le lendemain matin nous sommes partit tôt pour la désert de Tabernas
Si vous êtes amateur de western des années 70 (les fameux “spaghettis-western” entre autres) vous avez sûrement admiré les paysages arides, forts et sauvages de l´Ouest Américain…
Et bien non, vous n´étiez pas dans le Far-West mais bien…
À Almería! Dans le Désert de Tabernas plus précisément!
L´industrie cinématographique des années 60 a su reconnaître dans ces paysages secs et découpés, tourmentés, l'archétype du décor natural de cinéma.
Pas seulement les westerns, d´ailleurs, et ce sont plus de 300 films aux dires des habitants du lieu qui ont vu le jour ici, jusqu´à nos jours.
Le désert de Tabernas se situe donc dans la province d´Almeria, à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale homonyme, et comprend les villages de Tabernas, Gádor, Santa Cruz, Alboloduy et Gérgal.
Ce sont 280 kilomètres carrés protégés comme Parc Naturel de spécial intérêt pour les espèces d´oiseaux qui anident ou de passage lors de leur migration.
Peu ou pas de pluie certaines années, ou alors des déluges torrentiels que le sol appauvri ne peut retenir et qui augmentent l´érosion.
Le climat est semi-aride, et la zone est protégée, isolée même par les chaines montagneuses de La Sierra de los Flabres et la Sierra Alhamilla, qui ne permettent pas à l´humidité de la Méditerranée pourtant toute proche de rafraîchir l´ambiance.
Nous avons fait halte sur le resto "Route 66 "

Avant d'aller sur le parc de Fort Bravo, nous avons décidé de passer une journée de balade et de repos autour du resto Route 66.
N 37° 4' 22.08"
O -2° 21' 33.06"
Dès notre arrivée nous sommes allés voir le resto pour dire que nous étions là et nous avons appris qu'ils fêtaient les 25 ans du resto donc concert toute la journée.
Nous avons donc décidé de manger sur place et de profiter de cette animation.
Super repas, les plats sont très bons et copieux.
Je vous le conseille.
Puis petite balade digestive.
Le soir nous étions seul sur le parking !!

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Fort Bravo
Le lendemain nous sommes partit pour Fort Bravo
Fort Bravo est un village du Far West américain reconstitué : saloon, prison, commerces, banque, écuries…
Il y a une partie également « village mexicain » : place, église, maisons…
Et une zone pour le village d’indiens.
Bref avec ces décors et le décor naturel environnant, tout y est.
On n’imagine aisément les scènes de films.
En effet, ces paysages spectaculaires ont attiré de nombreuses réalisations dont les célèbres westerns du réalisateur italien Sergio Leone : Le Bon, la Brute et le Truand (1966), Pour une poignée de dollars (1964), Il était une fois dans l’Ouest (1968)…
Pour lui, cet endroit était proche de l’Italie, donc moins cher et facile d’accès, et les paysages collent à la perfection avec ceux des Etats-Unis ou du Mexique.
Vous reconnaîtrez également les scènes des Sept Mercenaires, de Lawrence d’Arabie, Indiana Jones et la dernière Croisade…et bien d’autres films car il se dit que 40 films par an se tournaient dans le désert de Tabernas pendant les grandes années « Hollywood » (de 1960 à 1980).
Aujourd’hui, beaucoup moins de tournages de films ont lieu dans ces décors mais les tournages persistent : publicités (pub Pepsy avec David Beckham par exemple), clips…ou encore certains films dont des films français (Blueberry avec Vincent Cassel, Les Daltons, Les Frères Sisters de Jacques Audiard).
Du côté des séries, quelques scènes de Game of Thrones ont été tournées dans le désert des Tabernas.
La European Film Acadamy a d’ailleurs ajouté en 2020 ce désert espagnol à la liste des Trésors de la culture cinématographique européenne.
A noter qu’il existe également dans le désert des Tabernas, deux autres villages anciens lieux de tournages comme celui-ci. Ils sont tous les trois dans la même zone à quelques minutes de voiture les uns des autres.
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Oasys MiniHollywood : un site plus grand que le Fort Bravo (davantage refait) et qui s’apparente plus à un parc d’attraction avec même un zoo à l’intérieur.
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Western Leone plus petit avec à priori moins de films qui y ont été tournés.
Nous avons opté pour Fort Bravo car plus petit que Oasys Mini Hollywood et peut-être plus authentique.

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L'emplacement
N 37° 2' 58.46"
O -2° 25' 15.9"
L'entrée est à 19,40€ pour la journée et vous pouvez rester dormir sur le parking si le cœur vous en dit.
C'est très calme et agréable, il faut juste savoir qu'une fois les barrières fermées, vous ne pouvez plus sortir il faut attendre l'ouverture le lendemain matin vers 9h.
Avec votre entrée, un tour de calèche est prévu.
La balade est assez rapide environ 15 mn donc vous n’attendrez pas longtemps.
Il s’agit juste de faire un petit tour dans les décors et vous aurez quelques anecdotes en même temps si vous parlez espagnol.
Il y a également un hangar musée où des calèches et des selles de différents styles sont entreposées.
Il y a des spectacles, trois par jour : 12h / 15h / 19h.
L’idéal, c’est donc de pouvoir assister à au moins un spectacle car cela fait partie de la visite.
C’est certes un peu kitsch mais assez drôle au final.
Beaucoup de second degré dans le « scénario » et les « dialogues » !
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Bon à savoir également, il y a une piscine. Les dates ne sont pas renseignées sur le site, nous vous conseillons d’appeler.
Lorsque la piscine est ouverte c’est génial.
Vous vous baladez au sein des décors, assistez à un spectacle, une petite pause fraîcheur à la piscine qui est très sympa malgré sa grande fraicheur et vous continuez la visite avec un deuxième spectacle par exemple.
Si vous visitez lorsque la piscine est ouverte, n’oubliez donc pas vos affaires!
Si vous n’avez pas prévu de sandwichs, sachez que vous trouverez un restaurant genre self et un espace snack à côté de la piscine.
Vous pouvez également prendre un verre dans le saloon et picorer quelques chips.
Très sympa.



En fin de journée petite balade dans le village indien !!!
Nous avons eu droit à un très beau coucher de soleil
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Puerto Mazarron
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Nous avons décidé de nous poser quelques jours sans beaucoup bouger pour nous reposer avant de reprendre la pour rentrer à la maison !!
Ma maman qui n'etait pas trop loin à louer un petit appartement avec des amis pour qu'on se retrouve et que l'on fêter son anniversaire !!!
Nous nous sommes donc posé à Puerto de Mazarron sur une aire privée au top
Area Camper Mazarron
N 37° 35' 21.34"
O -1° 17' 28.14"
15€ la nuit
Superbe emplacement, sanitaire spacieux et très propre, Laverie, piscine enfin tout le confort

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Nous avons tout de même été nous balader sur Mazarron et faire quelques courses en vélos
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Nous sommes montés jusqu'au Christ
On dit que Dieu a toutes les meilleures vues et ça se vérifie ici.
Cette figure emblématique du Christ est perchée tout en haut du Cabezo del Faro .
Le phare était autrefois le site d'une tour de guet protégeant la ville des pirates berbères mais celle ci a été démolie pour faire le site actuel
La statue elle meme qui montre Jésus les bras tendus regardant a travers le port et la ville a été érigé en 1948.
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Petit couché de soleil et petit apéro !!!




Super resto pour l'anniversaire de maman avec ses amis
Excellente soirée !!!!

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Le lendemain nous avons commencé notre remontée avec cette envie de rester !!!
1er arrêt fait à Llinars del Valles près de l'église Collsabadell
N 41° 38' 35.19"
O 2° 25' 44.76"
Endroit très calme, proche de l'autoroute et idéal pour des itinéraires

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Après nous avons fait une petite halte voir ma grand-mère sur Perpignan
Puis une halte pour la soirée et la nuit à Châteauneuf du pape près d'Avignon pour voir ma fille !!!!
Arrêt France Passion au domaine Yann Mousset
Super bien installé et petit dégustation et bien -sur achat !!!


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