Ile d'Oléron
Du 5 au 14 mars 2021

Itinéraire :
Arrêt après Tours pour la nuit, Château d'Oléron, Boyardville, Saint Denis d'Oléron, Phare de Chassiron, Saint Denis d'Oléron, Grand Village Plage et Saint Trojan les Bains.
Arrêt après Tours à la Ferme des Morinières
Arrêt France passion à La ferme des Morinières à Druye.
N 47,30477
E 0,50507
Produits à base de canards et volailles, Porc et agneau.
Terrine, Rillettes, foie gras, plat cuisinés.
Un marché de producteur locaux le 1er vendredi du mois.
Super accueil ainsi que des produits qui donnent très envie.

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L'ile d'Oléron
L’île d’Oléron (en saintongeais Ilâte d’Olerun) est située dans le golfe de Gascogne, en région Nouvelle-Aquitaine, au large des côtes de la Charente-Maritime dont elle fait partie.
Plus grande île française métropolitaine après la Corse, avec 30 km de long sur 8 km dans sa plus grande largeur.
Elle a une superficie de 174 km² et plus de 21 000 habitants permanents.
Le pont de l'île d'Oléron ou viaduc d'Oléron est un pont reliant, depuis la commune de Bourcefranc-le-Chapus, le continent à l'île d'Oléron, long de 3 027 mètres, le pont-viaduc jette ses 46 travées sur le Coureau d'Oléron, mince détroit qui sépare l'île, entre le lieu-dit Ors (Le Château-d'Oléron) et la pointe du Chapus (Bourcefranc-le-Chapus), sur le continent.
Le pont-viaduc d’Oléron transporte, dans son tablier creux constitué d'un tunnel, l'eau potable grâce à une canalisation de 60 cm de diamètre, une ligne électrique et des câbles de téléphone.
Sa conception, un pont à poutres précontraintes, aujourd’hui répandue, est révolutionnaire à l’époque du chantier.
Signe des temps et des Trente Glorieuses, dont il constitue l’un des symboles, sa construction est marquée par des grèves pour réclamer davantage de travail, les ouvriers étant payés au nombre d'heures.
Le pont longe les deux estacades d'accostage des l'anciens bacs situées au Sud, qui assurait autrefois la liaison maritime entre l'île et le continent, et qui sont maintenant interdites au public.
L'ile d'Oléron défend ses richesse avec fierté à commencer par son puissant caractère ostréicole mais aussi ses vignes.
Egalement par son ensoleillement exceptionnel, ces paysages variés entre terre et mer, marais salants et parc à huitres, forêt de pins plages et vignes.
Oléron est aussi un spot très prisé des amateurs de sports nautiques: Surf, kitesurfs, char à voile, paddle, kayak de mer et canoë.




Château d'Oléron
Posé sur l'aire de Château d'Oléron.
65 bd Philippe Daste.
N 45° 53' 47,04"
W -1° 12' 7,27"
12,5 € par 24h avec eau et électricité à 1km de la citadelle.
Certains emplacements en dur, d'autres dans l'herbe.
Bien complète pour le week-end même en Mars!!!


Capitale historique de l'île d'Oléron, située à l'extrémité sud-est, vous ne pouvez pas aller au Château d'Oléron sans visiter son imposante citadelle.
Vous serez aussi séduit par ce village authentique qui s'anime chaque matin avec son marché journalier.
N'oubliez pas de faire une halte aux cabanes d'artistes et créateurs, sur le port ostréicole, un incontournable !
La citadelle du Château d’Oléron, un site de visite incontournable pour qui est de passage sur l’île d’Oléron.
Cet ancien port ostréicole tire son nom du château féodal qui gardait la côte occidentale de l'ile.
Ce qui n'échappa pas à Richelieu.
Richelieu ordonna la construction de la citadelle qui débuta en 1630 sur les vestiges de l’ancien château médiéval.
Les travaux furent dirigés par l'ingénieur Pierre d'Argencourt qui exigea le premier ouvrage bastionné, puis Louis Nicolas de Cerville modifia l'ouvrage et l'agrandit.
La citadelle et la ville furent achevées en 1700 sous les ordres de l'inévitable Vauban.
Durant cette dernière phase de travaux, une partie de vieux bourg fut rasée pour laisser place à une nouvelle ville fortifiée selon un plan à damier autour de la place d'armes.
Elle est partie intégrante du réseau de fortifications disséminées le long du littoral et qui protègent l'arsenal de Rochefort en plus du grenier à sel de Brouage.
Bombardée le 17 avril 1945 et en grande partie détruite, la citadelle resta de longues années à l'abandon.
Il faudra attendre le milieu des années 80 pour que la ville puisse racheter cette fortification pour la restaurer par la suite.
Aujourd'hui totalement réhabilitée, la citadelle se visite librement toute l'année, l'occasion d'accéder à de beaux points de vue le port ostréicole du Château d'Oléron, le pertuis charentais et le pont de l'île d'Oléron.
Pour finir, la poudrière et l'arsenal abritent des expositions temporaires en été.

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Après être passé au marché, nous avons fait de bons repas !!!
Des crevettes au pili-pili et de la sole sans oublier les huitres!
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Nous avons fait aussi une balade le long de la plage en direction de Dolus.
Nous sommes passé dans les marais qui sont en fait des "fines" pour affiner les huitres !!
Nous sommes tombés au hasard sur un couple de personnes âgées venus chercher leurs huitres pour le repas et ils faisaient fonctionner une machine qui les nettoie.
Nous sommes allés jusqu'au pont Napoléon.
Ce pont franchit les marais aux limites communales du Château d'Oléron et du Dolus.
Bien qu'ayant des caractéristiques de l'architecture du XVIIème siècle, il ne fut élevé qu'en 1767.
Sa construction fut décidée par les habitants du Château d'Oléron.
L'ouvrage se compose d'une arche qui dessine un léger dos d'âne.
Le tablier a perdu la plus grande partie de son parapet.
Le pont Napoléon construit en 1767, 2 ans avant la naissance est appelé pont de la Brande puis pont de Vauban et enfin pont Napoléon car l'arrondi du parapet rappelle l'arrondi du bicorne impérial.
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Sur concessions domaniales, les cabanes ostréicoles se sont installées le long des chenaux des marais et du fossé sud de la citadelle.
La cabane est le lieu où l’ostréiculteur travaille l’huître (détroquage, triage par taille, sélection par la forme, emballage).
L’expédition de l’huître se fait désormais sur les marais, propriété des ostréiculteurs et aujourd’hui, avec la volonté et le soutien de la ville, la plupart de ces anciennes cabanes ont été restaurées pour servir d’ateliers à des artistes et artisans d’art qui y exposent leur travail.
Ces cabanes sont ouvertes à l’année constituant ainsi un pôle d’animation touristique permanent en revanche, nous sommes passés un dimanche après-midi et beaucoup étaient fermées.
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La sublime église Notre Dame de l'Assomption appartient au diocèse de la Rochelle et Saintes.
Elle a été construite au début du XVIIIème siècle, sous l'œil vigilent de l'ingénieur M. Ferry, bras droit de Vauban.
La construction de cette dernière, qui s'étendait de plus en plus, a nécessité la destruction de toutes les églises alors existantes, induisant l'obligation d'en reconstruire une.
Sur les ruines de l’ancien prieuré Saint-James, les travaux de construction de l’église ont débuté en 1699 par François Carton, entrepreneur des fortifications.
C'est ainsi que Notre Dame de l'Assomption vit le jour, dans un style architectural néo-roman et selon un plan traditionnel en forme de croix latine.
L'édifice est impressionnant de par ses dimensions et ne passe pas inaperçu, de même que son imposant cadran solaire.





Boyardville
L'aire de Boyardville, à coté du camping, est fermée, nous nous sommes cassé le nez à l'entrée !!
Du coup décision de trouver un parking pour se garer pour la journée seulement pour aller sur la plage et pouvoir visualiser au loin le fameux Fort Boyard !
Parking dans la pinède
N 45° 58' 22,44"
O -1° 14' 23,78"
Là, hors saison, c'est nickel mais on ose même pas s'imaginer en saison !!
On s'est donc installé puis nous sommes partit sur cette magnifique plage et ensuite nous avons sortit les tables et chaises pour manger (nous étions seul d'où le pourquoi on s'est permis cette intrusion !!)
Notre chien, qui adore les pommes de pin, s'est régalé !!
Un régal la sieste au soleil !!


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La Brée les Bains
Comme nous ne pouvions rester à Boyardville pour la nuit, nous avons continué notre chemin en allant chez un producteur de vin qui accueille les camping-car avec France Passion, Maxime Pinard, dommage la boutique était fermée et personne sur place, c'est pas faute d'avoir cherché !!!
L'emplacement est plutôt sympa.
N 46.0021
O -1.36079




Et avant le couvre feu de 18H, et oui toujours, nous sommes partit faire une balade dans les vignes et à la recherche du moulin qui était indiqué comme superbe !!
Malheureusement, il est en réfection.
Même si l'ile d'Oléron est aussi appelé l'ile aux 100 moulins, nous n'avons pas de chance pour les voir !!
Le moulin de La Brée les Bains est mentionnée pour le 1ère fois sur une carte en 1686.
Il a cessé son activité en 1920.
C'est un moulin tour qui fut d'abord étoilé puis équipé d'un système Berton (ailes composée de lattes de bois ) au cours du XIXème siècle.
Il a la particularité d'être équipé de 2 meules et de procéder encore une grande partie de son mécanisme.
Il a été racheté par la commune de La Brée les Bains et la communauté de communes de l'ile d'Oléron en 2012.





Saint Denis d'Oléron et le Phare de Chassiron
Nous nous sommes installé sur l'aire du moulin à Saint Denis d'Oléron.
N 46° 1' 39,35"
O -1° 22' 59,62"
Attention certains emplacements sont très meuble avec risque d'enlisement !!
Il faut choisir et il y a des pancartes qui indiquent aussi le risque sur certains emplacement.
12€ / 24h avec eau, vidange, électricité et aussi des sanitaires.




De là, nous avons sortit les vélos pour aller jusqu'au phare de Chassiron.
Nous voulions absolument emmener notre chien donc nous avons pris son sac à dos !!
Une 1ère pour lui en vélo mais il a apprécié.

En 1685, suite aux naufrages de vaisseaux royaux sur la pointe de Chassiron, Colbert décide l'édification de tours à faux à la pointe des baleines et à Chassiron.
D'une hauteur de 33m, l'originalité de la tour Colbert est de présenter 2 foyers de hauteurs différentes qui la distinguent des phares voisins de Cordouan ( Royan) et des Baleines ( ile de Ré).
Ces feux alimentés en bois toute la nuit à bras d'homme, étaient protégés par de véritables cages en fer pour empêcher les buches de voler en cas de tempête !!
Cependant le feu de bois étant peu lumineux et l'approvisionnement difficile, le système évolue en 1716 vers des réchauds à charbon.
En 1778, la tour est remaniée à son sommet avec une nouvelle armature en fer de 5m20 présentant 16 faces vitrées avec 16 lampes brulant une huile à base de blanc de baleines et d'huile de colza et d'olives, le tout est coiffé d'une coupole munie d'ouvertures pour l'évacuation des fumées.
Même si elle est protégée de la pluie et concentrée par des réflecteurs de métal poli ainsi qu'un miroir sphérique, la lumière reste faible et l'allumage n'est pas assuré de façon permanente.
En 1836, le trafic maritime qui se développe autour du port de la Rochelle exige une signalisation que la tour n'apporte plus, aussi l'édification d'un phare moderne est décidé.
Après plus de 3 ans de travaux le phare est allumé enfin le 1er décembre 1836, il pointe à une hauteur de 43m du sol (224 marches) et sa lanterne à 50m au dessus de la mer peut se voir jusqu'à 35km de jour et 40 km de nuit.
Le foyer de la lanterne est alors constitué d'une lampe à 6 mèches fonctionnant à l'huile de colza.
En 1880, c'est la construction d'un nouveau sémaphore par la Marine Nationale suite à l'augmentation du trafic maritime et du recul de la falaise.
Ce sémaphore se composait d'une tour d'observation équipé du système Chappe, d'une maison à l'usage des guetteurs et d'une remise.
Pour les communications une mat sémaphorique était muni de bras articulés dont les différentes positions permettait de coder des messages visibles de loin.
La nuit les messages étaient transmis par le biais d'une lampe.
En 1891, installation d'une nouvelle optique, l'ingénieur Fresnel met au point une nouvelle optique dont le principe est encore en application, elle apportera une véritable révolution dans la signalisation maritime.
En 1895, le système de combustion par mèches est remplacé par des bruleurs à incandescence utilisant du gaz d'huile de pétrole comprimé.
En 1902, un nouveau système fonctionnant au gaz d'acétylène est mis en service.
En 1926 afin de rendre le phare plus visible par mauvais temps, le jour 3 bandes noires de 6m de hauteur sont peintes sur le fût, il s'agit d'améliorer sa visibilité par temps de brouillard ainsi que son identification, sachant qu'il est possible de le confondre aves le phare des Baleines, qui est situé à la pointe ouest de l'île de Ré, également blanc.
En 1930 l'électrification du phare est un véritablement bouleversement tant pour les marins que pour les gardiens du phare.
Parallèlement la rotation de l'optique étant assuré par un moteur électrique et la lampe surveillé par alarme, les gardiens n'ont plus besoin de rester toute la nuit dans la chambre de veille.
En 1963, la Marine Nationale assure le contrôle et la surveillance de la navigation depuis les sémaphores.
Pour améliorer les conditions d'observation, un étage est ajouté au sémaphore.
En 1998 le phare est télécommandé et télésurveillé depuis la Rochelle, c'est donc le départ du dernier gardien.
Cependant, le phare n'est pas désaffecté pour autant.
Si l'intérêt du phare fait l'unanimité auprès des marins des Oléronais comme des visiteurs, il dépasse aujourd'hui les univers de la navigation et du tourisme pour investir celui de la culture.
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Balade autour du phare.
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Saint Pierre d'Oléron
A saint Pierre nous avons choisit un France Passion, chez Christophe Vincent.
Producteur de Pineau des Charentes, vins de pays, cognac avec label Ecophyto.
N 45.93265
O 1.32673
On est garé le long de vignes mais j'ai oublié de faire une photo!!!
Mais nous n'avons pas oublié de faire des achats !!!
Nous avons pris les vélos pour aller au port de pêche de la Cotinière.
Ce petit port de pêche artisanal, sur la côte ouest de la commune, est le 1er du département et le 7ème au niveau national.
Ce port aux bateaux bariolés est spécialisé dans la capture des espèces nobles avec des techniques de pêches respectueuses de la qualité.
Ainsi on y débarque des soles, bars de ligne, langoustines, homards, crevettes et une spécialité locale, un petit poisson plat très apprécié des connaisseurs.
Au total, ce n’est pas moins de 95 espèces différentes qui passent en criée chaque année.
Toute l’année, c'est plus de 25 commerces et services, ainsi qu’un marché quotidien (sauf le lundi en hiver).
Sur le port, le marché de Victorine (ouvert aussi les après-midi) et les pêcheries de La Cotinière vous proposent les produits frais de la mer, débarqués directement des bateaux.
Les marins de la Cotinière sont une entité importante de la communauté oléronaise, toujours prêts à défendre leur métier et leurs valeurs.
Ainsi chaque année, de jeunes pêcheurs ont, à l’instar des rugbymen, posé nus pour un calendrier au bénéfice de l’association des Péris en mer…

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Après un bon repas, à base de poisson bien-sur, nous sommes allés dans le centre de Saint Pierre d'Oléron.
"Capitale" de l'île d'Oléron, Saint-Pierre d'Oléron doit son développement à sa vocation commerciale.
Riche d'histoire et de patrimoine, c'est là que l'écrivain Pierre Loti a choisi de reposer.
En allant à l'office du tourisme, on nous a donner un petit parcours de 3km à faire à pied, pour découvrir la ville.
Pendant ce parcours nous avons découvert :
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Le Kiosque : Construit en 1899, époque à laquelle sont apparues les premières fanfares municipales, c’est le seul que l’on peut admirer dans les villages de l’île.
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Le musée de l'ile d'Oléron : Toutes les richesses de l'île sous le même toit ! Labellisé "Musée de France" par le Ministère de la Culture, le Musée de l'île d'Oléron a réouvert ses portes en 2006 dans une grande bâtisse située en plein cœur de ville de Saint-Pierre-d'Oléron. Le musée rassemble plus de 500 objets évoquant la vie et les activités traditionnelles sur l’île. Il raconte la viticulture, la saliculture, le gemmage, l'ostréiculture ou les pêches. Il présente les coiffes, les costumes et les objets du quotidien. Le musée témoigne aussi de l'attrait touristique et artistique de l’île (malheureusement fermé pour cause de COVID !!).
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Le cadran solaire de la mairie : Une vingtaine de cadrans solaires, gravés sur pierre et orientés sont visibles à Saint Pierre d'Oléron. Le plus emblématique se situe sur la façade de la mairie. Réalisé en 1856 par l'abbé Chaumeil, ce cadran fut restauré en 2016 par Philippe Lafon et Yvon Massé, c'est un cadran déclinant du matin, lignes horaires numérotées dans bandeau, demies, quarts, arcs de déclinaison, courbe en 8.
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La lanterne des morts : C’est la plus haute de France parmi la dizaine existante. Du XIIe siècle, elle a été construite au milieu de l’ancien cimetière médiéval de la ville. A son sommet, le lanternon abritait une flamme. Un ancien explique qu’elle était là pour « commémorer l’âme des morts » et n’omet pas de préciser : « et mettre en garde les vivants ! » Qu’on se le dise.
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La pierre tombale : Cette pierre tombale d'un compagnon tailleur de pierre provient de l'ancien cimetière situé au niveau de la lanterne des morts. En1850, quand la municipalité décide de fermer et de déplacer le cimetière, il est proposé aux familles des défunts de transférer les tombeaux et les dépouilles, une famille décide de récupérer cette pierre tombale et d'en faire un seuil de maison !!
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Le marché : Si l'église Saint-Pierre et la Lanterne des morts sont les deux symboles de la ville, le marché est tout aussi prisé. En été, pas question de le rater! Touristes et habitants se rejoignent sous les halles modernes pour faire le plein de produits frais, mais aussi fréquenter les étals des camelots qui s'installent autour du bâtiment.
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Le pigeonnier : Le pigeonnier est situé sur un domaine privé au centre d'une ancienne propriété agricole.
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La maison des aïeules : Cette maison bourgeoise du centre-ville fut édifiée au XVIIe siècle, puis remaniée au siècle suivant. Longtemps propriété des "Renaudin", ancêtres de Pierre Loti, elle devient un pensionnat de jeunes filles en 1832, puis une école confessionnelle protestante.
Le bâtiment, aux lignes simples, se compose d'un corps de logis à deux niveaux, de communs et de jardins, auxquels on accède par un double portail (porte piétonne et porte charretière).
L'écrivain rachète la propriété en 1899 et la rebaptise « maison des aïeules » en souvenir de ses ancêtres. Il n’y a jamais habité ; lors de ses multiples visites à Oléron, il séjournait dans le petit hôtel près de l’église, l’hôtel de la Renaissance. À sa mort, il est inhumé dans le jardin attenant. Selon ses dernières volontés, la maison ne se visite pas. -
Le buste de Pierre Loti : un buste à la gloire de Pierre Loti.
![]() Le kiosque | ![]() Le musée de l'ile d'Oléron | ![]() Puit dans la cours du musée |
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![]() Cadran solaire de la mairie | ![]() La lanternes des morts | ![]() Pierre au pied de la lanterne des morts |
![]() La pierre tombale | ![]() Le marché | ![]() Le pigeonnier |
![]() La maison des aïeules | ![]() Le buste de Pierre Loti |
L'église Saint Pierre.
L'église du XVIIème siècle fut reconstruite à partir de 1623 sur les ruines d’une église romane détruite pendant les guerres de religion, elle est de style “contre-réforme”.
Son très haut clocher hexagonal élevé en 1776 en faisait un amer idéal à la navigation.
Comme il venait d'y avoir une cérémonie pour un enterrement, nous ne nous sommes pas permis de la visiter.



Grand Village Plage
Le Grand Village Plage :
Charmante petite station balnéaire entre océan, marais et grande forêt de pins.
Le Grand-Village-Plage recèle des richesses insoupçonnées.
Bien-sûr des plages, parmi les plus belles de l’île d’Oléron, mais aussi des sites de visites incontournables.
De petite superficie, 6 km², la découverte de la commune peut se faire à vélo, ou même à pied.
Pistes cyclables, sentiers pédestres et parcours sportifs sillonnent Le Grand-Village-Plage d’est en ouest et du sud au nord...
Nous nous sommes installé sur l'aire de Grand Village Plage il ni a pas d'électricité, ni eau, ni vidange mais juste devant le camping à 50m, il y a un aire de vidange avec possibilité de recharger en électricité et en eau (très chere 5 euros les 10mn d'électricité et 5 euros les 10mn d'eau !!)
N 45° 51'40,76"
O -1° 14' 26,53"
L'aire est noté à 8 euros pour 24h toute l'année sur la borne et à l'entrée un panneau indique stationnement réservé au camping-car payant du 01/07 au au 31/08 donc on a pas su s'il fallait payer ou pas !!!



Le matin, nous sommes partit pour visiter les marais salant à Petit Village !
Sur le chemin nous avons découvert la chapelle Saint Joseph.
Cette petite chapelle située dans le vieux village a été restaurée au XIXème siècle.
On lui donne alors un style néo-gothique comme en attestent les voûtes d'ogives, les chapiteaux et la flèche polygonale qui forme le campanile.
En 1990, l'intérieur est décoré de fresques représentant le village par Elie Murat, artiste peintre local.
Malheureusement elle était fermée.




A Petit Village, hameau de Grand-Village-Plage, Le Port des Salines présente un marais salant de type oléronais comme ceux qui ont couvert le sud de l’île d’Oléron pendant des siècles.
En activité, on peut y voir le saunier cueillir la fleur de sel et récolter le gros sel en fin de journée pendant la période estivale.
Le grenier à sel, dans lequel il stocke sa production, lui sert également de magasin pour la commercialiser.
Des visites guidées du marais salant sont également proposées pour tout apprendre sur ce savoir-faire séculaire. Sur le site, un écomusée retrace l’histoire de la saliculture.
Une fois par semaine, Le Port des Salines devient le cadre d’un marché fermier à ne pas manquer pour le plaisir des yeux et des papilles pendant la période estivale!
Un sentier d’interprétation, en accès libre, et des locations de barques permettent au visiteur de découvrir l’endroit librement et à son rythme.
Crée en 1990, Le Port des Salines fait partie du réseau des Pôles Nature de Charente-Maritime.

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Début d'après midi, petite pluie donc une sieste s'impose !!
Puis décision de partir sur la plage mais en route nous avons subit une belle averse !!!
Mais la balade valait le coup !!
La plage de Grand Village est une grande plage de sable fin bordée de dunes, appréciée des familles et des sportifs.
On distingue la plage de la Giraudière et la plage des Allasins.
La qualité des vagues attire les amateurs de surf et le spot est connu pour être accessible quel que soit son niveau.
La longue plage de sable fait le bonheur des adeptes du char à voile.
Nous sommes allés sur la plage de la Giraudière
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Enfin le beau temps est revenu, les hommes ne souhaitant pas continuer, nous sommes retourné aux camping - car pour les laisser avec les chiens et nous sommes partie entre filles pour une autre balade sur la plage !!
Un vrai régal !!

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Saint Trojan les Bains
A Saint Trojan les Bains il ni a que 2 parkings gratuit mais qui sont spécifiques pour les camping-car jour et nuit.
Nous avons pris le 1er en rentrant dans Saint Trojan les Bains.
On peut y être à 10 CC.
N 45° 50' 38.03"
O -1° 12' 31.49"
Calme malgré la proximité de la route (peut être grâce au couvre feu de 18h !!) et proche du port et du centre ville



Sa situation à l'extrémité sud de l'île d'Oléron, entre l'océan Atlantique et le coureau d'Oléron, protégé des tempêtes par une forêt magnifique de 2000 ha, permet d'offrir aux visiteurs une grande diversité de plages.
Nature et bien-être caractérisent ce village classé station balnéaire depuis 1898.
Avec son front de mer qui nous rappelle son charme d'antan, ses villas Belle Epoque témoignent encore du début des villégiatures et des premiers bains de mer.
Saint-Trojan-les-Bains, c'est aussi un cadre où la faune et la flore sont bien présentes.
Le port ostréicole, aux cabanes bariolées, est un site de balade où l’authenticité est au rendez-vous.
Certaines de ces cabanes restent toujours un lieu de travail pour les ostréiculteurs en activité.
La production est commercialisée soit à l’expédition soit sur les marchés locaux.
D’autres cabanes, ont été restaurées et accueillent les artistes du village d’inspiration des peintres.
Elles ont été concédées à la commune par d’anciens ostréiculteurs et ont fait l’objet d’une importante rénovation en 1997.
Des peintres, des galeries ont donc pris leur place dans ces lieux patrimoniaux authentiques.


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Balade le long de la plage en partant du port sur la droite avec vue sur le pont de l'ile d'Oléron.
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En plus de ses plages, ce qui caractérise Saint-Trojan-les-Bains, ce sont ses nombreuses villas d’architecture balnéaire de la fin du XIXe et début XXe siècle.
La mise en place des premières liaisons maritimes par bateau à vapeur, l'ouverture du chemin de fer et l'avènement des premiers bains de mer, à la fin du XIXème siècle permit à Saint-Trojan, de connaître un premier afflux touristique sans précédent.
L'abri que constituait la forêt, associé à un climat très favorable fit de ce village, une station très appréciée des estivants.
La présence de nombreuses villas Belle Epoque témoigne aujourd'hui de cette période glorieuse.
On y trouve différentes inspirations régionalistes, évocations du voyage : cottage anglais, villa basque, castel néo-gothique… .
Elles donnent des indications sur la station balnéaire courue et « huppée » qu’elle a pu être à cette époque. Certaines sont d’ailleurs classées.
A noter, la diversité des matériaux utilisés pour la construction: moellons, pierres de taille, briques, bois, tuiles mécaniques, ardoise…
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Nous avons assisté aussi à de l'aquajogging !!
Sans moi avec cette température !!

Lors d'une ballade dans la ville, nous avons rencontré un monsieur qui procède et qui bichonne une Trèfle Citroën de 1927 surnommée la petite docteur .
Une pure merveille !!!
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Voila notre super séjour sur l'ile d'Oléron se termine.
Ile très belle et accueillante nous vous conseillons vivement de la visiter mais, de notre point de vue, ce n'est pas un endroit à faire en été, ca doit être foule foule foule !!!
Merci de nous avoir suivi.

